Le mot qui définit probablement le mieux l’économie d’Israël alors que la nation célèbre son 74e anniversaire est « résilience ».

De la même manière que les Israéliens ont appris à rebondir, dans la douleur mais avec rapidité, après l’horreur des guerres et des attentats terroristes, l’économie a réussi à rebondir après les différentes crises économiques. Comme de coutume, cafés, bars et rues seront bondés à l’occasion de la célébration du Jour de l’Indépendance cette année, alors même que la nation a connu il y a peu une nouvelle vague d’attentats terroristes.

L’économie d’Israël s’est globalement mieux tirée de la crise financière de 2008 que la plupart des autres pays, en raison des politiques budgétaires et monétaires responsables de son gouvernement et de la banque centrale, de l’excédent de son compte courant, des réserves de change élevées et de son système bancaire solide.

En outre, l’économie s’est rapidement remise de la pire récession jamais provoquée par la pandémie de COVID-19, tirée par des industries technologiques en plein essor.

Des experts ont toutefois indiqué, lors d’entretiens avec le Times of Israel, que bien qu’il n’y ait pas de menaces internes majeures pour l’économie, des nuages sombres se profilaient, portés par la conjoncture internationale, faite du conflit en Ukraine, de l’inflation galopante et des marchés boursiers. Ces mêmes experts considèrent qu’Israël est tout-à-fait capable de relever ces défis avec les politiques appropriées, à condition que ses dirigeants fassent preuve de réactivité pour les relever efficacement et rapidement.

Times of Israel.

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