Après une contraction de 2,4% en 2020, la situation macroéconomique d’Israël est désormais presque rétablie.
Plusieurs facteurs contribuent à accélérer une croissance de 7,1% attendue cette année: la politique budgétaire
généreuse pendant la pandémie, la haute technologie qui est devenue à la faveur de la crise sanitaire le principal
moteur de l’économie (15% du PIB), le coût du crédit qui est resté bas et la croissance démographique qui est de
l’ordre de 2% par an, deux fois celle des pays de l’OCDE.

Le marché de travail local retrouve progressivement le plein emploi. Le taux de chômage a baissé progressivement
de 15,4% en janvier à 5% en octobre, mi 2022 il devrait retrouver son niveau du début 2020 (3,6%).

Cette performance masque toutefois d’importantes disparités communautaires, les hommes ultra-orthodoxes et les
femmes musulmanes participent peu au marché du travail.

Eric Sayettat
Chef du service économique.

.tresor.economie.gouv.fr

LE PLUS.Après une année d’inflation négative celle-ci a repris depuis février 2021.
Le bureau statistique israélien considère que, sur la base des données pour la période allant de mai à août 2021, le
rythme annuel d’augmentation de l’indice des prix à la consommation pourrait s’établir à 2,5% en 2021, près du
plafond de 3% défini par la Banque Centrale. La force du shekel et la production gazière préservent cependant
l’économie de l’inflation importée.

Le retour de l’inflation est suivi avec attention en raison de ses conséquences sociales dans un pays où le coût de la
vie est déjà très élevé et où le taux de pauvreté est un des plus élevé des pays de l’OCDE (environ 20%). Israël se
place au 4ème rang des pays les plus chers de l’OCDE mais ses salaires ne figurent qu’au 21ème rang et son nivea

 

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