La Fondation Médecins sans frontières (MSF) a mis au point des masques compressifs qui sont offerts à des grands brûlés en Palestine dont ceux qui  ont souffert du feu qui a fait suite à l’incendie d’une boulangerie à Nousseirat, camp de réfugiés palestiniens planté au coeur de la bande de Gaza.

Le feu, déclenché par une fuite de gaz selon les autorités locales, avait fait 25 morts, des dizaines de blessés et ravagé de nombreux commerces.

Après le diagnostic, le visage des patients est numérisé à l’aide d’un scanner, évitant ainsi d’appliquer des bandes plâtrées sur une peau déjà très fragilisée, en début de cicatrisation. Cette technologie 3D — le design du masque est réalisé sur ordinateur — permet de créer des masques plus précis en un temps réduit puisqu’ils sont directement imprimés sur place.

Le masque exerce une pression sur leur visage et facilite la cicatrisation, en empêchant notamment les rétractions de la peau, a expliqué à l’AFP Firas Suergo, responsable de la kinésithérapie pour MSF à Gaza.

Depuis le lancement en avril 2020 du projet, déployé auparavant en Jordanie et en Haïti, une vingtaine de grands brûlés ont reçu des masques sur mesure dans la bande de Gaza, territoire palestinien coincé entre Israël, l’Egypte et la mer Méditerranée.

Le masque compressif, sur lequel sont attachées des sangles réglables pour le maintenir sur le visage, doit être porté de six à douze mois, selon la gravité des lésions.

« Nos plaies se sont cicatrisées grâce au masque », explique Izdihar Al-Amawi, qui se félicite de s’être habituée à ses brûlures et de parvenir désormais à vaquer à ses occupations domestiques comme avant l’incendie.

Une des patientes a déclaré espérer que les cicatrices disparaîtront d’ici deux ou trois ans, comme les médecins lui ont dit.

Source : Actu Orange & Israël Valley

 

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