Bonjour chers Auditeurs de Radio J.
A. INDE. Israel Aerospace Industries a signé un accord avec le ministère indien de la Défense pour la vente de 50 drones aériens Heron, d’une valeur totale de 500 millions de dollars américains, a rapporté dimanche le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.
Le Heron, un drone de moyenne altitude à long rayon d’action, est conçu pour des missions tactiques et stratégiques. Il peut emporter une charge de 470 kg, rester dans les airs pendant plus de 45 heures, monter à une altitude de 10 660 mètres, et parcourir jusqu’à 350 km. D’une longueur totale de 8,5 m, il présente une envergure de 16,6 m. Le Heron est l’un des systèmes d’armes les plus efficaces des forces aériennes israéliennes, qui s’en servent pour des missions de reconnaissance et de collecte d’informations.
Au cours des dernières années, le Heron a déjà été vendu à la France et à la Turquie. Des modèles ont également été loués au Canada et à l’Australie, et le Maroc opère le Heron acquis auprès de la France. En juin dernier, Israël a signé un autre accord de 600 millions de dollars pour louer à l’armée allemande sept drones Heron-TP, une version beaucoup plus grande du Heron.
IAI est considérée comme un des leaders mondiaux en matière de technologies et de systèmes terrestres, aériens, maritimes, spatiaux et informatiques.
B. Dans une tour à Tel Aviv, la start-up Nexar développe des outils de conduite intelligents pour les voitures. Le siège israélien de l’entreprise à tous les attributs indispensables pour survivre dans le domaine de la haute technologie. Une vue imprenable, une terrasse, un bar, des jeux vidéos, et même des chiens en liberté. Sur son site, Nexar vante les mérites de Tel Aviv en publiant des vidéos de vues aériennes, le confort de ses locaux avec des photos designs et le mode de vie de ses employés via un groupe Facebook « Nexarians ».
Ce confort fait partie des arguments pour pouvoir recruter et garder des ingénieurs et des développeurs de haut vol. Selon l’Autorité de l’Innovation, il en manquerait entre 12.000 et 15.000 en Israël. Par ricochet, les salaires ont grimpé d’environ 25% ces trois dernières années assure Paule Tzuker, dirigeante de l’important cabinet de recrutement Nisha. « On est en train de développer une génération trop gâtée », s’inquiète la patronne face aux effets de la pénurie.
Selon l’Autorité de l’Innovation, les salaires sont beaucoup plus élevés qu’en Europe. La conséquence de cette inflation est automatique pour Eran Shir, le dirigeant de Nexar : « cela coûte plus cher de diriger une start-up en Israël« .
La croissance a dépassé la capacité de formation des universités. Plus de 300 multinationales ont installé leur centre de recherche dans le pays. Il existe entre 5.000 à 7.000 start-up locales et les investissements sont toujours plus importants.
C’est la raison pour laquelle Israël a dû s’ouvrir au marché étranger. Depuis un an, des visas accélérés sont proposés aux travailleurs étrangers de la haute technologie. L’Université est également stimulée pour former en plus grand nombre et les formations de terrain sur 4 ou 8 mois permettent d’espérer agir à moyen terme.
Tel Aviv, il existe même une structure créée spécifiquement pour attirer les “talents” de l’étranger. « Be In Tel Aviv », une sorte de carte postale version start-up. Le site est plus qu’explicite.« Si vous êtes dans la start-up, vous devriez venir à Tel Aviv », peut-on y lire en lettres majuscules. La structure permet d’accompagner les nouveaux arrivants tout en lissant l’image d’Israël, à coup de plages et de parasols, et en balisant le terrain logistique et administratif.
« C’est en s’occupant du logement, de l’éducation pour les enfants, de la bureaucratie, que cela fera venir de plus en plus de talents », estime Eran Shir fondateur de Nexar et Be In Tel Aviv.
MULTINATIONALES.
C. Près de 368 multinationales sont actives aujourd’hui en Israël. La plupart d’entre elles ont commencé leurs opérations en acquérant une start-up, ce qui a conduit à une expansion de leurs activités dans les années qui ont suivi.
La présence de grandes multinationales en Israël « est une pierre angulaire » de l’industrie locale, indique un rapport récent, et sont devenus des « hubs de connaissance » qui ont inspiré de nombreuses nouvelles sociétés israéliennes. On notera par exemple l’industrie des semiconducteurs, notamment, largement influencée par la présence d’Intel et celle des systèmes de réseaux, influencés par les sociétés comme Cisco.
Parmi les multinationales opérant en Israël, il y a Alibaba, le géant de l’e-commerce chinois, relativement nouveau sur la scène, Google, Bosch, AOL, Qualcomm, Facebook, Merck, IBM et Sony. Sur les 368 multinationales qui opèrent en Israël, 105 comptent plus de 100 employés. Intel Israël, une unité de l’Américain Intel Corp, est la plus grande multinationale en Israël, et emploie 11 000 personnes.
La majorité de ces corporations – 132 – opèrent dans le secteur de l’informatique et la création de logiciels. 64 sociétés font partie du secteur des communications, 4 des sciences humaines et 43 du secteur d’Internet. Au cours des cinq dernières années, les acheteurs étrangers représentaient 451 acquisitions, sur un total de 608 transactions de fusion et acquisition. Sur ces transactions, 53 % des acheteurs étaient Américains, 6 % étaient Britanniques et 3 % Chinois et Allemand, a indiqué IVC.
D. TransTech Conférence à Tel-Aviv le 04 Mars 2019 à 13h30.
Le 4 mars 2019, la Bank Leumi, l’ESCP Europe et le MBA Technion (Haïfa), IsraelValley, la CCIIF (Chambre de Commerce Israël-France), Business France (Tel-Aviv) …. organisent la neuvième édition du Colloque TransTech à la Bank Leumi.
Grâce à cet évènement qui va accueillir de nombreuses personnalités, la CCIIF souhaite  poursuivre les actions qu’elle mène depuis plusieurs années : offrir aux acteurs économiques un accès à une plateforme d’informations et d’interactions favorable au développement des relations économiques France-Israël.
Le 4 Mars 2019– de 13h30 à 19h30 au Centre de Tel-Aviv. Bank Leumi le-Israel B.M. 35 Yehuda Halevi St. Tel-Aviv, 65546.

TransTech se tient en français et anglais dans un auditorium de 160 places. Une délégation de 45 personnes de ESCP Europe (Etudiants et Professeurs) sera à Tel-Aviv pour l’occasion. Des étudiants-entrepreneurs sont invités.

Les speakers  :

.      Jean-David Amar – Directeur Desk Francophone Leumi Private Banking – (Introduction Transtech).

·     Ayalon Vanishe – EDF Energies Nouvelles Israël. (Round Table Energy)

.      Gilles Darmon – Banker & SNCF. (Round Table Energy)
.      Dr  Steve Ohanna – ESCP Europe Professor. (Round Table Energy)

·       Dr Daniel Rouach – President CCIIF & Professor ESCP Europe (Conference leader)

·       Ron Waldman – Board Member CCIIF & Technion (Haïfa) & Europroject Expert (VC & Innovation in Israel, Round Table)

·       Gisèle Hivert-Messeca – Directrice Business France Israël (France-Israel Cooperation Round Table)

·       Karen Gordon – Senior Investment Advisor Business France Israël (France-Israel Cooperation Round Table)

·       Dr Barak Ben-Avinoam – Managing Partner Benhamou Global Ventures ( VC & Banking Round Table)

·       Yossi Dan – Board Member CCIIF ( Co-Conference Leader)

·       Antoine Basseville – Renault Innovation – Director – (TBC) (France-Israel Cooperation Round Table)

·       Mordehai Chouchan – STMicroElectronics – Country Manager Israel (France-Israel Cooperation Round Table)

.       Jonathan Rouach – Qed-It –  Co-Founder Bits of Gold – (TBC) (France Israel Cooperation Round Table)

·       Jeremie Kletzkine – VP of Business Development at Startup Nation Central (TBC) (Israel Hightech & Innovation)

TransTech est une conférence internationale sur le transfert de technologies et la coopération technologique qui réunit chaque année des sociétés, des start-ups, experts et spécialistes les plus innovants .
France is Back (“La France est de retour”), avait déclaré Emmanuel Macron le 24 Janvier 2018 à Davos. La France est-elle de retour en Israël ? Pourquoi un nombre grandissant de multinationales françaises ouvrent-elles leurs labos et développent-elles de nouvelles technologies en Israël ? Qu’apportent-elles à l’écosystème israélien ? Comment la technologie est-elle transférée des Centres de recherche aux entrepreneurs français et israéliens ? Quelles sont les opportunités pour les investisseurs français ? Dans le contexte du Brexit, la France est-elle la porte d’accès au marché européen pour les israéliens,
Transtech réunira des chefs d’entreprises français et israéliens, des universitaires de haut rang, des entrepreneurs internationaux et des fondateurs de start-ups innovantes. Ils viendront décrire leur parcours, exposer leurs visions et leurs plans pour l’avenir de leurs entreprises. L’objectif de cette conférence est d’établir un véritable pont économique et commercial entre la France et Israël en permettant la rencontre de personnes clés des deux pays.
REGISTRATION : https://www.eventbrite.com/e/transtech-2019-tickets-56327692645

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