Miri Regev a signé avec son homologue marocain Mohamed Abdeljalil une série d’accords, notamment la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, le renforcement des accords bilatéraux sur les questions maritimes et les liaisons directes entre les ports des deux pays. ( Johanna Afriat,

« La série d’accords bilatéraux signés, relatifs aux domaines maritimes, terrestres et aériens, permettront de renforcer la coopération entre Israël et le Maroc », s’est félicitée Miri Regev, interrogée par Jean-Charles Banoun dans Le Prime.

Les deux parties ont également discuté innovations technologiques dans le secteur de la mobilité, lignes ferroviaires à grande vitesse, infrastructures aéroportuaires et liaisons aériennes.

« Ces accords incluent la mise en place de groupes de travail communs pour tout ce qui concerne les transports intelligents, les voitures autonomes, les véhicules électriques et les drones, autant de domaines dans lesquels le Maroc peut profiter de l’expertise israélienne », a souligné la ministre.

Miri Regev a affirmé avoir constaté au Maroc une grande volonté de coopération avec Israël. « Les accords d’Abraham vont aussi permettre au Maroc d’être un pont entre Israël et les pays africains dans tous les domaines de développement possibles », a-t-elle noté.

Miri Regev a fait part de son émotion personnelle à se trouver au Maroc, évoquant ses racines familiales. « Je me sens comme chez moi ici. Ma visite constitue la première d’un ministre des Transports israélien dans le royaume. Elle est donc très importante à mes yeux sur le plan professionnel, mais aussi personnel car mon père est né à Larache et que mon grand-père est enterré à Casablanca », a-t-elle dit, soulignant qu’elle-même se rendrait à Larache, dans le nord du pays.

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