Financer des start-up de cybersécurité et leurs technologies de rupture pour renforcer un écosystème d’envergure mondiale. C’est le grand dessein commercial de CyberArk.

Spécialiste de la sécurité des accés à privilèges basé à Newton (États-Unis) et Petah Tikva (Israël), CyberArk a créé sa propre entité de capital-risque : CyberArk Ventures.

Un fonds doté à l’origine de 30 millions de dollars. Le but étant de soutenir des start-up de cybersécurité à la recherche d’un financement d’amorçage (seed), puis de série A ou B.

Pour concrétiser son ambition, CyberArk s’est initialement associé aux fonds américains et israéliens :  Venrock, YL Ventures,Team8 Capital et Merlin Ventures.

«  Il arrive trop souvent que les entrepreneurs pâtissent de relations limitées avec les clients finaux et ne puissent accéder aux ressources et aux talents spécialisés qu’ils recherchent. Disposer de capitaux ne suffit pas pour relever de tels défis », a déclaré dans un communiqué Liran Grinberg, cofondateur et associé de Team8 Capital. « Notre relation avec CyberArk aidera les entreprises de haute technologie à obtenir des succès concrets de long terme.  »

Fort de ces soutiens, CyberArk Ventures a d’ores et déjà investi dans trois jeunes pousses : Dig Security (sécurité des données dans le cloud), Enso Security (gestion de la sécurité des applications) et Zero Networks (microsegmentation basée sur les identités).

Ecosystème de cybersécurité

Outre le financement, CyberArk Ventures met à disposition des entreprises de son portefeuille « un accès à la technologie de CyberArk, aux recherches du CyberArk Labs, et des opportunités de contact avec des partenaires et des clients potentiels », indique l’entreprise.

L’objectif étant d’accélérer la mise sur le marché de solutions à forte valeur ajoutée.

L’annonce de CyberArk concernant son nouveau fonds de capital-risque est intervenue jeudi 12 mai, parallèlement à la présentation de ses résultats financiers.

Pour le premier trimestre 2022, le chiffre d’affaires de CyberArk a atteint 127,6 millions de dollars, soit une hausse 13% par rapport à la même période l’an dernier.

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