Depuis le 2 août, Israël a restreint l’accès aux routes menant aux points de passage d’Erez et de Kerem Shalom dans le sud d’Israël et a bloqué tout mouvement de personnes et de biens vers et depuis la bande de Gaza.

La fermeture d’Erez limite les mouvements des 14 000 travailleurs ou commerçants de Gaza qui se rendent en Israël. Ils ne peuvent plus travailler, et cela entraîne des pertes financières pour leurs familles et pour l’économie gazaouie, aggravant encore plus les conditions humanitaires de la bande de Gaza, déjà fragile.

Quant au point de passage Kerem Shalom, là où transitent les marchandises, il est complètement fermé lui aussi et selon le ministère de l’Agriculture de Gaza, ce mardi, entre 15 et 20 camions de produits ont été empêchés de sortir, et entre 60 et 65 camions empêchés d’entrer. Une immense perte pour les agriculteurs et les commerçants.

C’est aussi via ce point de passage qu’arrive le carburant nécessaire à la centrale électrique de Gaza, qui pourrait s’arrêter dans les prochains jours, entraînant une nouvelle réduction de l’approvisionnement en électricité, déjà disponible seulement par intermittence dans certaines zones de Gaza.

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