Quand le puits est à sec on connait le prix de l’eau ! (Vieil adage français). Qui mieux qu’Israël peut se targuer de connaitre la richesse que représente le plus petit filet d’eau dans un milieu désertique ?

David Ben Gourion, l’un des pères fondateurs de l’État Hébreu a montré le premier la voie à suivre avec son rêve obsessionnel de « faire fleurir le désert ». Un rêve devenu réalité grâce aux recherches d’obstinés tous azimut !

Et c’est la découverte en 1965 des vertus du « goutte-à-goutte » imaginé par les membres du kibboutz Hatzerim. Un concept dont le monde entier profite encore aujourd’hui. Et ce sont plus de 300 compagnies et 100 start-ups qui ont planché, planchent et plancheront sans relâche pour découvrir de nouvelles solutions aux innombrables problèmes dus à ce manque d’eau atavique voire « congénital ».

Ainsi, une usine de désalinisation à Sorek, aux capacités de production quasi illimitées pour un coût écologique minime. Boris Liberman, vice-président et directeur du développement technologique de IDE Technologies affirmait être capable de produire autant d’eau que voudra, Israël montrant l’exemple avec 70% de son eau potable tirés du procédé de désalinisation dans 5 usines exploitées par des groupe privés.

Toujours plus : La start-up israélienne « Water-Gen » lauréate du  prestigieux prix « Tech for a better world » propose mieux encore : « Transformer l’air en eau » ! Arye Kohavi, son président-fondateur d’expliquer comment sa société avait mis au point, depuis 2014, une technologie innovante qui repose sur la condensation de l’eau contenue dans l’air ambiant et dont les applications sont aussi bien militaires que civiles.

Ce qui avait d’ailleurs permis à Water-Gen d’être distinguée par le magazine américain Fast Company, comme l’une des 50 sociétés les plus innovantes au monde.

La Water Tech.

Alors Israël créateur du goutte à goutte, de la désalinisation, de l’irrigation contrôlée, du recyclage des eaux usées également recyclées pour arroser les cultures dans le désert du Néguev ?

Qu’en dirait David Ben Gourion  s’il pouvait voir que 300 compagnies sont spécialisées dans la « Water Tech », que plus de 100 start-up représentent une industrie évaluée à 2M de$ et que des start-up comme Manna et SupPlant continuent de perfectionner le principe du « goutte-à-goutte » grâce aux évolutions de l’IoT et du Big Data pour compenser un manque d’eau évalué par « l’Autorité Israélienne de l’Eau » à 2,5 milliards de m3… annonçant que d’ici 2025 si rien n’était fait 50% de la population mondiale serait décimée !

Ce qui ne devrait pas se produire car il est désormais possible de contrôler ce problème grâce à des données analysées par un des éléments les plus novateurs : l’Intelligence Artificielle seule capable de modifier le visage du futur.

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