Une étude dirigée par le Dr. Asaf Madi et Shai Dulberg de la Faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv, en collaboration avec les Dr. David Hafler de l’Université de Yale et Vijay Kuchroo de Harvard, a permis d’identifier l’ensemble du processus conduisant à la dégradation des globules blancs, cellules essentielles pour la protection immunitaire de notre organisme notamment contre le cancer, et la manière dont on peut tenter de l’influencer.

Elle a été publiée dans la prestigieuse revue Nature Immunology.

« Les lymphocytes T, qui sont un type de globules blancs, contiennent un récepteur appelé récepteur co-inhibiteur, qui possède une certaine durée de vie. Plus celle-ci est élevée, mieux le lymphocyte pourra lutter contre les infections externes », explique le Dr. Madi, Directeur du laboratoire d’étude des systèmes immunologiques de l’Université de Tel-Aviv.
« On sait actuellement qu’il existe une sorte de « barrière immunitaire » qui sait contrôler ces récepteurs et empêcher leur dégradation, découverte qui a révolutionné le traitement du cancer. Cependant, de nombreux patients ne réagissent toujours pas aux médicaments basés sur ce mécanisme. D’où l’importance de comprendre le processus et les raisons du dépérissement de ces cellules ».

Sivan Cohen-Wiesenfeld, PhD
Rédactrice en chef 
du site de l’Association française 
de l’Université de Tel-Aviv

Source : Association française de l’Université de Tel-Aviv.

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