Demain dans notre chronique hebdomadaire sur Radio J (94.8FM) nous allons parler de médecine spatiale et Israël ((startups, Universités, chercheurs, R&D). Sara Eyal, professeure israélienne de nanosciences et de nanotechnologies de l’École de pharmacie de l’Université hébraïque de Jérusalem, a lancé le premier cours universitaire israélien pour la recherche sur le développement de médicaments dans l’espace, ou « médecine spatiale ».

Ce n’est qu’au cours des quinze dernières années que l’importance de la recherche spatiale a été reconnue. Aujourd’hui, les satellites sont essentiels, entre autres pour les médias et les communications téléphoniques à la pointe du progrès, les prévisions météorologiques et la navigation aérienne, maritime et terrestre. L’activité spatiale est également utile dans d’autres domaines, notamment la recherche sur le désert, la médecine, la culture des cristaux et les ordinateurs miniaturisés. Par exemple, les études sur l’évolution de l’ostéoporose sont bien plus rapides dans des environnements en micro-gravitation qu’à la surface de la terre. Des processus qui durent jusqu’à 10 ans sur terre peuvent prendre six mois dans l’espace.

La société israélienne SpacePharma basée à Herzliya a pour vocation de mener des essais pré-cliniques dans l’espace, destinés à la fabrication de futurs médicaments. 

Pour mener ces tests à bien, l’entreprise embarque des mini-laboratoires biomédicaux à bord des fusées SpaceX, comme la fusée Falcon 9 qui a décollé de Floride le 21 décembre.

Le matériel placé à bord de cet engin permettra d’effectuer quatre expériences différentes dans les domaines de la lutte contre le cancer et de la médecine régénérative. 

LE PLUS.

La médecine spatiale est une branche de la médecine concernée par la santé de l’homme dans l’espace. Les spécialistes de la médecine spatiale s’intéressent aux effets d’un vol sur le corps humain, au même titre que les spécialistes de la médecine aéronautique, mais hors de l’atmosphère deux problèmes supplémentaires se posent : l’impesanteur et le niveau élevé des radiations cosmiques auxquels sont soumis les astronautes.

Domaines

  • Adaptation humaine à l’espace
  • Médecine opérationnelle dans l’espace ; la prise en charge de certaines urgences médicales peut différer notablement des recommandations en vigueur sur Terre. C’est notamment le cas du massage cardiaque, dont la mise en œuvre standard au sol se heurte au principe d’action-réaction
  • Les astronautes apprennent à pratiquer plusieurs gestes médicaux de base en apesanteur.
  • Expériences de physiologie dans l’espace ou dans des modèles de simulation de l’impesanteur : immersion sèche (volontaire immergé dans l’eau et isolé de l’eau par une fine pellicule de matériau isolant), alitement anti-orthostatique de longue durée, ou alitement prolongé tête déclive (méthode appelée « head-down bed-rest », c’est-à-dire repos au lit (en), la tête plus basse)
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