Le poids considérable de l’Ukraine et de la Russie dans la production mondiale d’engrais, de céréales et d’oléoprotéagineux va avoir des conséquences lourdes dans plusieurs pays dépendants et n’ayant pas ou peu de stocks. Les experts s’inquiètent du retour des émeutes de la faim au Moyen-Orient et en Afrique.

Challenges : « En France, où les élevages de volailles et de porcs dépendent fortement des protéines de cette région, il faut s’attendre à une hausse des prix inédite.

Dans les allées du Salon de l’agriculture, nombreux sont les professionnels qui consultent en permanence les cours mondiaux des matières premières agricoles, les yeux rivés sur leurs smartphones. Seuls les gamins et les familles, inconscients des grands enjeux géostratégiques, sont encore tentés de croiser le regard des paisibles animaux exposés dans le hall 1.
Ceux qui savent comment on les nourrit et ceux qui en ont la charge, s’inquiètent des conséquences déjà bien palpables de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine.
Depuis quatre jours, la plupart des prix agricoles mondiaux sont en train de flamber. Les conséquences sont nombreuses, du prix de la baguette dans le Cantal à des risques d’émeutes de la faim en Tunisie ».
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