En mars prochain, se tiendra la première édition en français de la biennale MedinIsraël, consacrée aux technologies médicales, en direction des pays d’Afrique de l’Ouest.

L’évènement est organisé conjointement par les ministères israéliens de l’Économie et de l’Industrie, de la Santé, et des Affaires étrangères.

Il a lieu depuis 2011, pendant lequel se succèdent sur deux jours conférences et tables rondes. Une trentaine de sociétés israéliennes participeront à cette nouvelle édition.

Sa dernière édition, en 2021, s’est tenue en ligne. Elle a concerné les nouveaux défis à relever par la médecine face à l’actuelle pandémie.

Avant cela, le sommet de l’Union africaine se tiendra ce week-end dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, et devrait donner lieu à de vifs débats au sujet des relations avec Israël – un différend rare au sein de cette organisation qui valorise le consensus.

La polémique a éclaté en juillet lorsque le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a accepté l’accréditation d’Israël, avec le statut d’observateur, auprès de l’organisation aux 55 États membres, offrant à l’État hébreu une victoire espérée depuis près de deux décennies.

De puissants membres, l’Afrique du Sud en tête, ont rapidement protesté, affirmant avoir été mis devant le fait accompli et que cette décision allait à l’encontre de nombreuses déclarations de l’organisation panafricaine – y compris de M. Faki lui-même – soutenant les Territoires palestiniens.

Les ministres des Affaires étrangères n’ont pas réussi à s’entendre sur cette question lors d’une réunion en octobre, et l’Afrique du Sud et l’Algérie l’ont inscrite à l’ordre du jour du sommet des chefs d’État de l’organisation qui débute samedi, selon des documents de l’UA consultés par l’AFP.

Malgré une longue liste de problèmes à aborder comme la pandémie de COVID-19 et les récents coups d’État sur le continent, les analystes s’attendent à ce que la question d’Israël soit longuement débattue durant ce sommet qui marque le 20e anniversaire de la fondation de l’UA.

Le sujet, hautement sensible, pourrait donner lieu à un vote.

Times of Israel.

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