L’incroyable histoire de Pop It, la star des récrés. C’est le gadget que les enfants s’arrachent.

Créé dans les années 1970 par un couple israélien designer de jeux, le Pop It doit son essor tardif aux réseaux sociaux, qui en ont fait un must post-confinement.

Bilan : 1 milliard d’exemplaires vendus dans le monde.

Dans la famille des « fidget toys », je demande les « Pop It ». Des carrés aux couleurs de l’arc-en-ciel, des dinosaures rose fuchsia, des pommes tye-and-dye… Ces petits gadgets en silicone qui se déclinent à l’infini s’emportent partout et tiennent dans les petites mains.

D’une simplicité déconcertante, ces objets ludiques ont envahi les cours d’école à la sortie du troisième confinement et pris de court les professionnels du jouet, qui ont dû faire face à de nombreuses ruptures de stock. Les Echos (Copyrights).

En forme de cœur, de licorne, de dinosaure, d’hamburger, de hiboux… On trouve désormais des Pop-it sous des formes presque à l’infini ! Il existe même des petits sacs à main en Pop-it ! Ces petits objets permettent aux enfants de se relaxer simplement en appuyant sur les petites bulles. Cela recrée l’effet papier à bulles. Vous pouvez mettre sous le sapin une forme que votre enfant n’a pas encore.

LE PLUS. TIMESOF ISRAEL. Si vous avez dans votre entourage de jeunes enfants ou des adultes en proie au stress, alors il y a des chances que vous ayez vu, entendu parler, voire convoité ce morceau de silicone bosselé et portatif connu sous le nom de « pop-it ».

Ce jouet, devenu un must-have, a été créé à l’origine dans les années 1970 par un couple israélien passionné par les jouets, selon un reportage de la BBC qui a ajouté que ce joujou anti-stress en particulier « avait fait sensation du jour au lendemain, plus de 40 ans après sa conception ».

Theo et Ora Coster ont créé plus de 150 jouets et jeux par le biais de leur entreprise, Theora Design, dont certains ont fait fureur dès leur apparition sur le marché dans le monde entier, comme « Qui est-ce ? » et « Zingo ». D’autres sont devenus populaires au sein de l’État juif, quand Théora a, le premier, conçu des produits promotionnels pour les banques et autres compagnies, selon le site Internet de l’entreprise.

Le « Pop-it » est né d’un rêve qu’Ora Coster avait fait après la mort de sa sœur, décédée d’un cancer du sein, selon le reportage de la BBC.

« Elle avait dit : ‘Théo, imagine un grand champ de seins, des seins de femmes, dont tu pourrais pousser les mamelons », s’est souvenu le fils du couple, Boaz Coster, devant la BBC. « Elle était très ouverte, elle disait tout ce qui lui passait à l’esprit, peu importe à qui elle s’adressait… Elle est allée voir mon père et elle lui a dit de fabriquer un tapis de seins qu’on pourrait presser d’un côté ou de l’autre. Et c’est ce qu’il a fait. »

Cela n’est pas la seule fois où Ora a convaincu Theo de créer quelque chose qui devait séduire le monde entier. Après avoir imaginé un disque en plastique intégré dans un dé rotatif, elle a créé un prototype à la main pendant que son mari, qui était « le fabricant de modèles pour Theora », servait dans la réserve israélienne. Le jeu mathématique Magimizer est ensuite devenu l’un des tous premiers succès de la firme.

Plus tard, elle a encouragé son époux à écrire ses mémoires, après une enfance à Amsterdam lors de laquelle il a été l’un des camarades de classe d’Anne Frank qui, comme la moitié des élèves de sa classe, dans une école juive, a été assassinée par les nazis. (Coster lui-même a survécu après avoir été hébergé dans une famille non-juive et ses parents ont aussi survécu en vivant dans la clandestinité.) Cette initiative s’est transformée en documentaire, « Les camarades de classe d’Anne Frank », puis, en 2009, en livre, Nous portions tous des étoiles.

Mais revenons au Pop-it. En partie en raison du prix élevé du caoutchouc, le couple a créé un jouet, en 1970, qui ne devait jamais être produit à grande échelle – jusqu’à il y a quelques années, lorsque Boaz Coster et son frère Gideon ont vendu l’idée à une compagnie de jouets canadienne. Cette compagnie, Foxmind, a vendu plus de sept millions de pop-it « GoPop! » au cours des 18 derniers mois, contre seulement 700 000 en 2019 – une explosion que la firme attribue à une vidéo montrant un singe nommé Gaitlyn en train de jouer avec un « GoPop! », des images qui ont fait fureur sur TikTok, l’année dernière.

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