En Israël, les nombreux propos anti-Israël publiés sur Twitter lors du concours Miss France d’hier soir n’ont pas encore été rapportés par les grands médias. Il est clair que Twitter n’a pas mis en place un système efficace pour bloquer la haine antisémite en France.

D’après une étude commandée par la Commission européenne et publiée récemment, Twitter est la plateforme la moins bonne quand il s’agit de lutter contre la haine en ligne. Les Echos : « Quatre associations françaises ainsi que la Commission européenne déplorent que Twitter ne lutte pas efficacement contre le cyberharcèlement ».

« Face à une augmentation de 43 % des contenus haineux sur Twitter pendant la période du confinement, l’UEJF, SOS racisme et SOS homophobie agissent en référé contre Twitter pour non-respect de son obligation légale de modération », ont-elles expliqué dans un communiqué.

Selon une étude menée par leurs soins du 17 mars au 5 mai, « le nombre de contenus racistes a augmenté de 40,5 % (sur la période), celui des contenus antisémites de 20 % et celui des contenus LGBTphobes de 48 % ».

Twitter a assuré investir dans des technologies de modération « pour réduire la charge qui pèse sur les utilisateurs de devoir effectuer un signalement ».

« Plus d’un tweet sur deux sur lequel nous agissons pour abus » vient désormais d’une détection automatique plutôt que d’un signalement, a précisé la directrice des affaires publiques de Twitter France Audrey Herblin-Stoop dans une déclaration écrite.  »

Selon (1) : « La classe politique française a exprimé son indignation, dimanche, après la publication de tweets antisémites contre April Benayoum, la candidate pour la région Provence lors du concours de beauté Miss France 2021. De nombreux élus, de toute couleur politique, se sont insurgés dimanche des tweets antisémites contre Miss Provence lors du concours de beauté Miss France 2021. April Benayoum, qui a terminé première dauphine lors de cette émission très suivie, a été visée par de nombreux commentaires antisémites sur les réseaux sociaux, après avoir révélé que son père était d’origine israélienne.

Élus, membres du gouvernement et organisateurs ont réagi, dimanche 20 décembre, en dénonçant une « abomination » et des propos « inadmissibles » après des tweets antisémites visant April Benayoum, Miss Provence lors du concours Miss France organisé samedi. « Je suis profondément choqué par la pluie d’insultes antisémites contre Miss Provence. Nous ne devons rien laisser passer. Honte à leurs auteurs », a affirmé sur Twitter le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en affirmant que « les services de police et de gendarmerie [étaient] mobilisés ».

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a pour sa part indiqué qu’elle adressait au procureur un signalement sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, qui impose à toute autorité publique de signaler une infraction dont elle a connaissance. Le concours Miss France « n’est pas un concours d’antisémitisme », a ajouté la ministre sur Twitter.

« TF1, EndemolShine France et l’organisation Miss France condamnent fermement les propos haineux et antisémites proférés hier soir sur les réseaux sociaux à l’encontre de Miss Provence », apportant « tout [leur] soutien à Miss Provence, première Dauphine. Interrogée dimanche sur BFMTV, Amandine Petit, élue Miss France, a jugé « extrêmement décevants » ces « propos déplacés » visant sa dauphine, à qui elle a apporté son « soutien ».

Indignation

Associations et élus de tous bords ont multiplié les réactions indignées sur twitter. « Rendez-vous devant la justice pour les twittos qui hier soir ont transformé Twitter en cloaque antisémite », a promis la Licra, en invitant les internautes à signaler les contenus sur son site afin de mener « une action de groupe ». L’union des étudiants juifs de France (UEJF) a elle dénoncé « un concours d’antisémitisme ».

À droite, le président LR de la région Paca, Renaud Muselier, a apporté son soutien à une Miss « française, d’origine italienne et israélienne, provençale, du sud » et qui « représente parfaitement notre région et notre pays ».

La classe politique française a exprimé son indignation, dimanche, après la publication de tweets antisémites contre April Benayoum, la candidate pour la région Provence lors du concours de beauté Miss France 2021.

De nombreux élus, de toute couleur politique, se sont insurgés dimanche des tweets antisémites contre Miss Provence lors du concours de beauté Miss France 2021. April Benayoum, qui a terminé première dauphine lors de cette émission très suivie, a été visée par de nombreux commentaires antisémites sur les réseaux sociaux, après avoir révélé que son père était d’origine israélienne.

Élus, membres du gouvernement et organisateurs ont réagi, dimanche 20 décembre, en dénonçant une « abomination » et des propos « inadmissibles » après des tweets antisémites visant April Benayoum, Miss Provence lors du concours Miss France organisé samedi.

« Je suis profondément choqué par la pluie d’insultes antisémites contre Miss Provence. Nous ne devons rien laisser passer. Honte à leurs auteurs », a affirmé sur Twitter le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en affirmant que « les services de police et de gendarmerie [étaient] mobilisés ».

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a pour sa part indiqué qu’elle adressait au procureur un signalement sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, qui impose à toute autorité publique de signaler une infraction dont elle a connaissance.

Le concours Miss France « n’est pas un concours d’antisémitisme », a ajouté la ministre sur Twitter.

« TF1, EndemolShine France et l’organisation Miss France condamnent fermement les propos haineux et antisémites proférés hier soir sur les réseaux sociaux à l’encontre de Miss Provence », apportant « tout [leur] soutien à Miss Provence, première Dauphine. »

Interrogée dimanche sur BFMTV, Amandine Petit, élue Miss France, a jugé « extrêmement décevants » ces « propos déplacés » visant sa dauphine, à qui elle a apporté son « soutien ».

Associations et élus de tous bords ont multiplié les réactions indignées sur twitter.

« Rendez-vous devant la justice pour les twittos qui hier soir ont transformé Twitter en cloaque antisémite », a promis la Licra, en invitant les internautes à signaler les contenus sur son site afin de mener « une action de groupe ». L’union des étudiants juifs de France (UEJF) a elle dénoncé « un concours d’antisémitisme ».

À droite, le président LR de la région Paca, Renaud Muselier, a apporté son soutien à une Miss « française, d’origine italienne et israélienne, provençale, du sud » et qui « représente parfaitement notre région et notre pays ».

« Le pseudonymat doit être levé afin que les auteurs de ces publications soient traduits devant la justice », a affirmé le patron des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, tandis que celui du Grand Est, Jean Rottner, appelait à « combattre cette bête immonde ».

À gauche, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, s’est interrogé : « Twitter complice ? », en rappelant que « l’antisémitisme, le racisme sont des délits depuis la loi Gayssot ». Pour la députée LFI Clémentine Autain, « dans cette matrice de violence, le peuple juif est haï pour la seule raison qu’il est juif ».

L’élu RN (et membre du bureau) Julien Odoul a lui estimé que « l’immigration massive et l’absence d’assimilation peuvent donc pourrir un concours de Miss France », tandis que l’eurodéputé Gilbert Collard affirmait que « vraiment, ces sales cons salissent tout ! ». « On a laissé s’installer sur le sol français un islamisme politique qui a fait des petits », a déploré le patron de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan sur BFMTV ». (1) Avec AFP. Source : france24.com

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