Pour Twitter, l’appel “éliminer Israël” ne violerait pas les règles contre la cyberhaine. D’après le réseau social, les tweets appelant à la destruction d’Israël, dont certains sont postés par l’Ayatollah Khamenei, ne sont que des “menaces verbales de politique étrangère”.

De simples « menaces verbales de politique étrangère »… Twitter défend coûte que coûte les tweets qui appellent à « éliminer Israël ». Certains ont été postés sur le compte du Guide suprême iranien l’Ayatollah Khamenei qui veut la destruction d’Israël.
Malgré les mesures luttant contre la cyberhaine, Twitter n’infligera aucune censure au leader iranien et face à tout propos prônant la fin de l’Etat hébreu.
La responsable de la politique de Twitter pour les pays nordiques et Israël, Ylwa Pettersson a justifié :
« Nous avons une approche envers les dirigeants qui dit que les interactions directes avec d’autres personnalités publiques, les commentaires sur les questions politiques du jour, ou les menaces verbales de politique étrangère sur les questions militaro-économiques ne sont généralement pas en violation de nos règles », a-t-elle déclaré par vidéoconférence à la commission de la Knesset pour l’immigration, l’intégration et les affaires de la diaspora.
Le militant pro-israélien Arsen Ostrovsky, a notamment été l’un des premiers à interpeller la responsable.
Il s’était interrogé sur le fait que Twitter avait attaché une étiquette d’avertissement à un tweet de Donald Trump, mentionnant qu’il violait les règles de l’entreprise.

En revanche, les multiples tweets du dirigeant iranien sur son souhait de voir Israël détruit n’avaient pas reçu la même peine. Twitter avait même désactivé la possibilité de “liker” le post du président américain.

Donald Trump parlait notamment des émeutes haineuses et racialistes qui avaient éclaté aux États-Unis après la mort de George Floyd. Cependant, le réseau social avait choisi de ne pas supprimer ce tweet « afin que les citoyens puissent voir ce que leurs personnalités politiques commentent et les tenir pour responsables en ligne », a insinué Ylwa Pettersson à la Knesset.

Elle n’aurait pas fait de commentaires spécifiques sur les tweets incendiaires du leader iranien.

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