Depuis des années la France a accepté le savoir -faire d’Israël en matière de contre-terrorisme. Des sites antisionistes ne se gênent jamais pour critiquer ceux qui en France font tout pour protéger l’Hexagone des attaquants. Israël compte plus de 300 entreprises de toutes tailles dans le cyber-secteur. Les plus grands groupes d’armement ont eux aussi ouverts des cyber-unités. Selon un expert israélien : « Mais dans l’immense majorité des cas, il s’agit de firmes qui ne traitent que de la protection des systèmes informatiques militaires et civils, telles des banques, des entreprises privées et publiques ».
Exemples des premières coopérations sécuritaires France-Israël.
A. « Tour Eiffel : l’un des 1ers sites touristiques mondiaux est sécurisé par la firme israélienne Nice. La société basée à Raanana, en Israël, précise qu’elle « vient de recevoir un contrat afin de mettre en place ses solutions visuelles de sécurisation en temps-réel du site de la belle dame de fer et de ses 6 millions de touristes annuels ».  “Nous sommes honorés de faire partie de ce projet et de contribuer à la protection du principal monument national de la France et de ses visiteurs », a déclaré Israel Livnat il y a quelques années, ex-président de Nice Group.
B. Une société de sécurité privée, appelée ICTS, aux mains d’un israélien, Ezra Harel, enregistrée aux Pays Bas, a été employée à l’aéroport Charles de Gaulle (Roissy) pour contrôler les passagers montant dans les avions allant vers les Etats-Unis. La plupart du personnel de ICTS étaient des anciens officiers du Shin Bet. La compagnie couvre également la sécurité de l’aéroport de Logan à Boston, où Richard Reid, the shoe ‘bomber’ a été interpellé dans un vol de American Airlines qui se dirigeait vers Miami.

C. Une technologie israélienne pour identifier les personnes malveillantes dans un aéroport.
L’entreprise israélienne Suspect Detection System (SDS) a mis au point un outil filtrant automatisé pour identifier les personnes malveillantes entrant dans un aéroport. Le dispositif, nomme SDS-VR-1000, est basé sur le principe que la peur se mesure en paramètres psychophysiologiques. Le passager place son passeport sur un scanner et sa main libre sur un capteur. Il doit alors répondre a une série de questions pendant qu’un détecteur mesure les réponses physiologiques. Les données du passeport sont collectées, analysées puis comparées aux données subjectives collectées pendant que le passager est soumis aux différentes questions (reflet de la pensée, des sentiments, de la perception). Ce test a l’avantage de ne durer que trois minutes, contre vingt actuellement, voire 90 sur les compagnies américaines.

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