Les Israéliens ont ainsi acheté encore plus de véhicules, de matériel électronique, électrique ainsi que de produits cosmétiques fabriqués dans l’Hexagone; les Français, de leur côté, ont confirmé leur intérêt pour les équipements mécaniques, le matériel électronique et informatique made in Israël, ainsi que les fruits locaux. La part des services, portée à 30% en 2019, est quant à elle de plus en plus importante dans les transactions entre les deux pays.
Soulignons aussi que d’importants accords ont été conclus ces dernières années dans l’Etat hébreu par quelques grands groupes français comme la SNCF, Alstom, ou encore EDF Energies nouvelles, tandis qu’un certain nombre de partenariats technologiques – notamment dans le domaine des drones – se sont noués, et que des enseignes comme Décathlon se sont solidement implantées en Israël.
Côté israélien, une cinquantaine d’entreprises blanc bleu installées dans l’Hexagone emploient quelque 1.500 personnes. Parmi elles, les 600 employés du fabricant de sous-vêtements Eminence racheté en 2018 par Delta Galil, qui a réalisé l’un des rares investissements directs d’une société israélienne sur le sol français.
Il n’empêche, cependant, que les chiffres peinent à décoller véritablement. La France stagne depuis des années au 10e rang parmi les fournisseurs d’Israël, avec une part de marché qui a même accusé un léger recul en 2019 par rapport à l’année précédente.
Quant à l’Etat hébreu, 16e exportateur de services dans le monde, il n’est que le 50e fournisseur de l’Hexagone (biens et services confondus). Des lacunes ainsi résumées dans le rapport du Trésor français de 2019 sur les échanges bilatéraux : « Les échanges commerciaux entre les deux pays ne sont ni à la mesure du poids économique de la France, ni à la mesure du niveau de développement d’Israël ».
Johanna Afriat. Un article i24News (Extraits).
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