Amsterdam a décidé d’entamer une nouvelle ère dans son tourisme par rapport à ce qui se faisait avant la pandémie de Covid-19. Un avertissement lancé à tous ceux qui venaient dans la capitale pour boire, se comporter mal ou « s’habiller en pénis ». Les jeunes israéliens qui finissent l’armée et vont souvent « s’éclater » à Amsterdam vont être obligés de trouver une autre destination.
Selon (1) : « Alors que de nombreuses villes en Europe tentent d’attirer de nouveau les touristes à mesure que la situation sanitaire s’améliore, Amsterdam semble aller dans le sens contraire et prend « des mesures supplémentaires pour décourager les excès ».
Il faut dire que la ville est réputée pour être un lieu de réunion des fêtards, son quartier rouge est aussi très connu et attire des jeunes du monde entier.
Une vie nocturne qui harasse de plus en plus les locaux. « Les visiteurs respectueux et les habitants d’Amsterdam sont toujours les bienvenus », tempère néanmoins la municipalité. « Mais pas ceux qui traitent la ville et ses habitants n’importe comment », glisse la mairie avant d’être plus clair : « Le message pour eux : ne venez-pas! »
Des paroles qui s’accompagnent d’actes puisque des effectifs de police supplémentaires vont être déployés et un regard sera porté particulièrement sur les gens dormant dans leurs voitures. Les week-ends ou soirs de fin de semaine, des « hôtes » aideront les services de la ville à gérer les fêtards, tandis que les loueurs de biens seront scrutés de près afin qu’ils respectent la durée maximale annuelle fixée à 30 jours. La ville prévient aussi que lorsqu’il y aura trop de bruit ou de rassemblements, l’alcool sera interdit, tous comme les gaz hilarants.
La maire Femke Halsema veut encourager davantage « le tourisme culturel ». Dès à présent, des campagnes publicitaires vont être menées dans la ville pour éviter « les mauvais comportements, comme le bruit, l’urine en public ou l’ivresse dans la rue ».
Des restrictions qui pourraient toucher les 166 cafés qui vendent du cannabis, puisque l’édile a déjà dit son intention d’interdire aux non-résidents d’en vendre au sein de ces établissements. Elle veut aussi construire un « centre érotique » à l’extérieur de la ville ».
(1) Capital.