Et changer une couche ou donner le sein faisait partie de la routine. « J’ai même vu des mentors prendre dans leurs bras un bébé qui pleurait », a raconté la jeune femme, qui est la cofondatrice de Wiki-Kids, une encyclopédie vocale conçue pour les enfants curieux. « C’est une communauté géniale. Ca marche au karma. Les mentors viennent gratuitement, et les femmes sont encouragées », a-t-elle rapporté.
Selon La Tribune : « Le géant de l’internet Google, lui-même ancienne startup, aide les innovateurs dans ses propres campus, des pépinières implantées dans le monde entier où des entrepreneurs en herbe viennent développer leurs projets dans une ambiance communautaire. Nous avons commencé comme une startup dans un garage il y a plus de 20 ans, et nous voulons vraiment aider la prochaine génération », a indiqué à l’AFP Mary Grove, directrice de Google for Entrepreneurs. « Le but est d’encourager l’entrepreneuriat à travers le monde entier », a-t-elle relevé.
Sur environ 2.000 mètres carrés, chaque campus permet aux entrepreneurs de louer l’un des 200 espaces de travail disponibles, de se former et d’avoir accès à des espaces de réception. L’adhésion est gratuite et 55.000 personnes ont déjà franchi le pas, selon Google. « C’est une ruche qui dégage une énergie incroyable », a expliqué à propos du campus de Londres Suzanne Noble. « Je ne fais plus le compte des ateliers ou discussions intéressantes que j’ai eus ici, et qui m’ont réellement aidé à développer mon activité », a-t-elle ajouté. Elle a par exemple participé à un programme du campus pour les créateurs de plus de 50 ans.
Google ne gagne pas d’argent avec ses campus, dont les coûts n’ont pas été rendus publics. Promouvoir les startups « fait partie de notre ADN », a expliqué Mary Grove.
« Nous savons qu’à long terme, Google a intérêt à ce qu’il y ait davantage d’entreprises en ligne qui utilisent internet et les produits Google », a-t-elle souligné. Selon elle, les startups du campus de Londres ont déjà créé à peu près 1.800 emplois sur les trois dernières années, et levé 110 millions de dollars de financements.
Mary Grove espère que des entreprises fleuriront dans les quartiers autour des campus, venant s’agréger à ces noyaux de dynamisme. « Mais il ne s’agit pas de recréer la Silicon Valley, il s’agit de trouver ce qu’il y a d’unique dans ces villes, et de capitaliser là-dessus », a-t-elle commenté ». (avec AFP)