En direct ce lundi à 7h05. Bonjour Ilana,
Ce matin dans notre chronique hebdomadaire d’IsraelValley. « Le Mossad et le monde du Hightech en Israël ». Les informations publiées dans cette chronique sont publiques.
A. STARTUPS. Le Mossad a lancé un fonds dédié et très bien doté. Son nom ? « Libertad Fund ». Des startups sélectionnées (cinq par an) bénéficient d’une dotation de $570 000 par startup.
Le site officiel des startup d’Israël startupnationcentral.org mentionne Libertad Fund mais ne donne que bien peu d’informations publiques et les résultats du fonds. Le correspondant de ce fonds est un certain Shay Elias. Probablement un faux nom.
Le Mossad s’engage à ne pas divulguer les noms des startups qui sont sélectionnées. Les choix technologiques de l’agence israélienne : secteur robotique, énergie, analyse de texte.
Le Mossad n’a fait que copier In-Q-Tel qui est un fonds américain de capital-investissement à but non lucratif créé et géré par la CIA Central Intelligence Agency. Son siège social se trouve à Arlington. « Sa mission est de repérer et financer des entreprises concevant des technologies commerciales originales pouvant être adaptées à la communauté américaine du renseignement« .
B. BITCOIN. Le Mossad va recruter un expert en bitcoin et crypto-monnaie. Selon des sources publiques : « Le Mossad a publié une offre d’emploi pour embaucher un expert en bitcoin et crypto avec trois ans et plus d’expérience dans les FinTech. Selon les exigence d’emploi, toute personne occupant ce poste poste doit comprendre les technologies qui animent l’industrie.
De plus, il doit être un expert en commerce électronique, monnaies numériques, fintech et DEF.
Selon la description du poste, le bon candidat sera en charge de la planification, de l’initiation, de la direction et de la coordination. chaque activité dans les développements de systèmes. Il y a eu des spéculations sur cette décision soudaine de l’Agence nationale de renseignement d’Israël. Le site Ynet a écrit que l’agence envisage d’utiliser la crypto pour les paiements à ses agents et les achats d’équipement étant donné l’anonymat des transactions ».
C. TECHNOLOGIE. “Libertad”, c’est le nom choisi par le Mossad pour investir le champs civil de la haute-technologie en Israël. La célèbre agence de renseignements veut faire de la recherche dans les hautes technologies un axe prioritaire de développement :
“Le Mossad doit faire face à des défis complexes et en mutation constante sur un grand nombre de fronts et, à l’heure actuelle, la technologie est au centre de nos avancées et constitue une base pour les succès et les réalisations opérationnels”.
Domaines pertinents pour les opérations du Mossad : les propositions concernant la robotique, les systèmes miniaturisés, les techniques de cryptage à grande vitesse de l’information (au-delà de 100 gigabits par seconde).
L’agence de renseignement souhaite progresser “dans les technologies d’identification automatique permettant d’établir des profils de personnalité, à partir des activités et des comportements sur Internet ainsi que dans des entreprises spécialisées dans diverses méthodes visant à résumer automatiquement des documents”.
“C’est un nouveau modèle que nous avons développé, qui permet au Mossad de payer des licences de propriétés intellectuelles à des entreprises technologiques”, avait précisé Eli Groner, Ex-Directeur-général du bureau du premier ministre.
“Le Mossad sera impliqué dans les premières étapes de développement afin d’avoir davantage d’influence et plus de liberté avec les technologies pour lesquelles il dépose des licences”, avait ajouté Groner, dans une interview au journal israélien Globes.
Les Etats-Unis ont déjà expertisé un modèle analogue : « La CIA aux États-Unis a fait quelque chose de très similaire avec une entreprise locale américaine il y a 15 ans, et l’entreprise s’est considérablement développée depuis. Les agences de renseignement comparables à travers le monde recherchent également de bonnes méthodes pour travailler avec le secteur privé.”
UNE EXPERTISE DU MOSSAD. OSINT. Le Mossad forme les services de renseignement européens à l’OSINT. L’OSINT ou « Open Source Intelligence » signifie
Le renseignement d’origine sources ouvertes est le recueil et l’analyse d’information obtenue à partir de source d’information publique. Il est principalement utilisé dans le cadre d’activités liées à la sécurité nationale, l’application de la loi et l’intelligence économique dans le secteur privé.