Bill Gates fait souvent la Une des magazines israéliens. Des médecins israéliens parlent actuellemnt du syndrome d’asperger du milliardaire pro-israélien (énormes investissements de Microsoft en Israël).

Selon vanityfair.fr: « Lorsqu’on est la fille de l’un des hommes les plus riches du monde, chaque mot prononcé en public a son importance. Invitée de l’ultra-populaire podcast Call Her Daddy, Phoebe Gates, n’a pas seulement parlé de ses histoires sentimentales ou de son quotidien de jeune femme branchée entre New York et Palo Alto. La benjamine de la famille a levé le voile presque par inadvertance sur une facette inédite de son père, Bill Gates. « Mon père est plutôt socialement maladroit. Il a dit qu’il avait le syndrome d’Asperger », glisse-t-elle naturellement, provoquant une onde de choc feutrée sur la toile.

« Si je grandissais aujourd’hui, je serais sans doute diagnostiqué sur le spectre. »

Ce que Phoebe décrit comme un trait de caractère devient en quelques secondes une révélation publique sur la neurodiversité du fondateur de Microsoft. Jusqu’ici, Bill Gates ne s’était jamais exprimé clairement sur un diagnostic. Il en avait seulement évoqué la possibilité, dans son autobiographie Code Source publiée en février 2025, sous-entendant qu’il aurait probablement été diagnostiqué autiste s’il avait grandi à notre époque.

Une introspection tardive mais lucide. Le reflet d’une génération, celle des années 60, où les différences cognitives étaient négligées. « Et c’est un peu déroutant quand on est enfant, de savoir qu’on est différent, que les gens réagissent à notre égard d’une certaine manière, ou que nos aptitudes sociales ne sont pas à la hauteur de certaines choses », écrivait-il. « Si je grandissais aujourd’hui, je serais sans doute diagnostiqué sur le spectre. » Pour rappel, le terme « neurodivergent » (utilisé pour décrire les personnes dont le cerveau se forme ou fonctionne différemment) n’a été inventé que dans les années 1990. L’homme d’affaires et philanthrope n’aurait également pas pu bénéficier d’un diagnostic pour le trouble du spectre de l’autisme, les tests officiels ayant été introduits dans les années 1980. À cette époque, Bill Gates avait déjà atteint la fin de la vingtaine.

LE PLUS. Le syndrome d’Asperger (aujourd’hui englobé dans le spectre de l’autisme) n’est pas une étiquette, mais une grille de lecture. Elle permet de comprendre pourquoi un adolescent obsédé par les ordinateurs au point de ne pas voir les autres élèves autour de lui est devenu le magnat du logiciel. Pourquoi ses collaborateurs parlaient de ses sautes d’humeur et de ses phases d’hyper-concentration. Et pourquoi, en dépit de ses dons stratégiques et intellectuels, il semblait souvent à côté des codes sociaux.

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