Politique israélienne : un bloc dirigé par Naftali Bennett domine les sondages
Un bloc dirigé par l’ancien Premier ministre obtiendrait une majorité de 66 sièges, tandis que celui de Netanyahou n’en récolterait que 44

Un bloc de partis dirigé par l’ancien Premier ministre, Naftali Bennet, continue de dominer les sondages alors que la coalition de l’actuel chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou, ne cesse de perdre du terrain, selon les résultats de l’enquête hebdomadaire du journal Maariv publiée chaque vendredi matin.
Selon le sondage, dans un scénario où un parti dirigé par Bennett se présente aux élections, le bloc d’opposition dirigé par Bennett obtiendrait une majorité de 66 sièges, tandis que celui de Netanyahou n’en récolterait que 44. L’enquête a également indiqué que le bloc d’opposition obtiendrait de bons résultats lors des élections, même sans Bennett à la tête d’un parti.
A la question « Croyez-vous que l’accord sur les otages sera entièrement conclu ? », les sondés ont répondu « Oui » à 36%, « Non » avec le même score, et « Ne sait pas » à 28%. En réponse à la question : « À la lumière du retour des habitants de Gaza dans le nord de la bande de Gaza, peut-on dire que la guerre est terminée ? » les réponses ont été les suivantes : « Oui » 31%, « Non » 57%, « Ne sait pas » 12%.
Par ailleurs, 57 % des personnes interrogées pensent que les objectifs de la guerre n’ont pas été entièrement atteints, 32 % répondent qu’ils n’ont pas été atteints du tout et 7 % des personnes interrogées déclarent ne pas savoir.
Au sujet de la confiance accordée à la Cour suprême, après l’élection du juge Yitzhak Amit comme président, malgré l’opposition du ministre de la Justice Yariv Levin, 32 % des sondés ont répondu n’avoir « aucune confiance » dans l’institution, 19 % « très peu confiance », 15 % « assez confiance », 18 % « très confiance » et 16 % « ne savent pas ». Les résultats indiquent que près de la moitié du public n’a pas ou peu confiance en la Cour suprême.
En ce qui concerne l’ultimatum posé par les partis ultra-orthodoxes à Netanyahou, 30 % des participants au sondage ont déclaré préférer une loi sur la conscription, 57 % des élections et 13 % ne savaient pas.