La célèbre marque allemande de voitures populaires, Opel, veut faire honneur à sa réputation en fabriquant des voitures électriques à des tarifs raisonnables. Elle promet même un petit modèle à moins de 25 000 euros dans à peine un an et demi.
Le prix devrait vous convaincre d’acheter une voiture électrique Opel
Mais en France, la marque à l’éclair souffre d’une image un peu désuète, avec des modèles peu sexy. Certes, l’arrivée sur le marché français du petit SUV Frontera et de son grand-frère Crossland l’année prochaine, plutôt séduisants, devraient lui faire du bien. Mais pas sûr que cela suffise à attirer les acheteurs. Au-delà d’un design modernisé, c’est donc par le prix que le patron d’Opel souhaite convaincre.
Et cela passe par l’optimisation des coûts de production. «Une voiture électrique aujourd’hui coûte cher, mais il est très important pour nous de rendre ce produit de consommation le plus accessible possible. Au fur et à mesure des efforts très conséquents appliqués sur les matières premières et l’ingénierie, les nombreuses technologies et les batteries ainsi que nos relations avec nos fournisseurs, nous pouvons rapprocher les prix de l’électrique de ceux du thermique. Nous n’y sommes pas encore, certes, mais nous y travaillons», promet Florian Huettl.
D’ailleurs, le patron affirme qu’il propose aujourd’hui une Corsa électrique en dessous de 30 000 euros, alors qu’elle était proposée à 34 000 euros il y a un an. Comme la nouvelle Frontera qui sera bientôt commercialisée en France, à partir de 29 000 euros. «Mois après mois, nous essayons de rendre la mobilité de demain un peu plus accessible. Maintenant l’enjeu est d’arriver à faire la voiture à 25 000 euros…». Un vrai serpent de mer dans le secteur. Mais une petite voiture électrique à moins de 25 000 euros est bien dans les cartons chez Opel, qui promet de la présenter «dans les 12 à 18 prochains mois. C’est l’horizon que nous nous sommes fixés et nous allons tout faire pour le respecter au travers des challenges industriels.»