”Dans la branche restauration, il manque 20 000 employés. Je ne pense pas que l’on pourra combler tout ce manque mais il faudrait commencer à s’en occuper. Cela va prendre des mois avant d’arriver à faire venir de la main-d’oeuvre”.

Parlant de son cas personnel: ”J’ai 350 employés et je suis sur le point d’ouvrir cette année une pâtisserie et deux restaurants. Je repousse l’ouverture parce que je n’ai pas de main-d’oeuvre. Nous avons surtout besoin de gens pour faire la vaisselle et le nettoyage car sans eux, on ne peut pas faire tourner un restaurant”.

Questionné sur la main-d’oeuvre des demandeurs d’asile, le Chef Haïm Cohen a répondu: ”Certains travaillent d’autres sont partis au Canada où il y a plus de travail, la plupart sont devenus livreurs pour Wolt.

Les Arabes israéliens, tout comme les Juifs, ne veulent pas travailler dans ce domaine. Les Arabes des territoires ne peuvent pas entrer pour le moment mais ils ne pourront pas remplacer les travailleurs étrangers. Nous avons besoin d’une solution, que l’on nous fournisse tout de suite des milliers d’employés. On peut les faire venir de plusieurs endroits: Sri Lanka, Serbie, il ne manque pas de pays où il existe une volonté de venir. Je ne comprends pas pourquoi cela prend tellement de temps”.

Le Chef Haïm Cohen a expliqué pourquoi il ne voulait pas embaucher de travailleurs palestiniens de Judée-Samarie: ”Amener un employé des territoires qui a peut-être des proches à Gaza qui ont été touchés, ce n’est pas la peine de lui donner un pistolet ou un couteau, il peut empoisonner le restaurant. Ne jouons pas à ce jeu”.

Pour conclure, le Chef a mis en garde contre la fermeture de nombreux restaurants si une solution n’était pas trouvée pour pallier le manque de main-d’oeuvre.

LPH. COPYRIGHTS.

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