De nouvelles données publiées récemment ont fait état du taux choquant de dépression et de troubles anxieux chez les enfants et les adolescents. Une étude de la revue Pediatrics a rapporté une augmentation du taux de dépression chez les enfants, deux fois plus chez les filles. De même, un expert israélien a signalé une augmentation significative de la dépression en Israël, qui s’est aggravée depuis le 7 octobre.

 

Les premières données sur une augmentation du taux de dépression et de troubles anxieux chez les enfants ont commencé à apparaître dès la première année du COVID-19. Les parents et les enfants ont déclaré ressentir de l’inquiétude, de la tristesse, de la solitude, de l’anxiété et de la dépression. En Israël, une augmentation alarmante de la dépression a été observée ces dernières années. Une enquête menée par l’Institut Haruv au cours des deux premiers mois de la pandémie de 2020 a révélé qu’environ un quart des enfants se disaient très préoccupés par leur santé physique, leur éducation et la situation économique de leur famille.

 

La même année, le Bureau central israélien des statistiques a constaté qu’environ un quart des parents ont signalé un changement émotionnel négatif chez leurs enfants à la suite du premier confinement. Les données montrent qu’en 2020, le nombre d’enfants qui ont commencé à prendre des médicaments contre la dépression ou l’anxiété a presque triplé par rapport à l’année précédente.

 

L’étude Pediatrics a rapporté que, selon des données recueillies auprès d’environ un quart de million de personnes, des prescriptions d’antidépresseurs ont été données à 65 % des filles et à 36 % des garçons.

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