La FDA autorise Imagindairy à produire des protéines laitières non-animales.

La start-up israélienne cherche à s’associer à des entreprises agroalimentaires américaines pour augmenter la production de sa protéine sans produits d’origine animale

 

La start-up israélienne Imagindairy utilisant une technologie de fermentation de précision pour enseigner à des micro-organismes tels que des levures ou des champignons à produire des protéines laitières sans animaux. (Crédit : Tal Shahar/Imagindairy)

La start-up israélienne Imagindairy utilisant une technologie de fermentation de précision pour enseigner à des micro-organismes tels que des levures ou des champignons à produire des protéines laitières sans animaux. (Crédit : Tal Shahar/Imagindairy)

La start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – Imagindairy Ltd. a reçu l’approbation des autorités américaines d’utiliser en toute sécurité ses protéines non animales dans la fabrication de produits laitiers, tels que le lait et les fromages.

Imagindairy est la troisième entreprise, après l’israélienne Remilk et la californienne Perfect Day, à obtenir l’aval de la Food and Drug Administration (FDA) pour ses protéines de lactosérum exemptes d’animaux, nécessaire pour pouvoir les vendre aux fabricants de produits alimentaires aux États-Unis.

« Nous sommes maintenant prêts à fournir cet ingrédient innovant aux entreprises alimentaires, offrant aux consommateurs l’expérience des produits laitiers sans dépendre du bétail traditionnel », a indiqué le co-fondateur et PDG d’Imagindairy, Eyal Afergan.

Fondée en 2020 par Afergan, le Dr. Arie Abo et le Prof. Tamir Tuller, Imagindairy a développé une technologie de fermentation de précision qui apprend aux micro-organismes tels que la levure ou les champignons à produire des protéines de lait qui, selon la start-up, sont identiques à celles du lait de vache en ce sens qu’elles ont le même goût, la même texture, la même fonctionnalité et la même valeur nutritionnelle, tout en étant exemptes d’hormones.

La technologie de fermentation de précision, basée sur 15 ans de recherche menée par Tuller, professeur à l’université de Tel Aviv, recrée des versions sans produit d’origine animale des protéines de lactosérum et de caséine qui peuvent être utilisées pour produire n’importe quel duplicata de lait. Les protéines de lactosérum sont les éléments de base pour le développement d’une gamme complète de produits non laitiers qui imitent les produits laitiers avec la même quantité de protéines et de matières grasses que le lait de vache, mais sans cholestérol ni lactose.

Suite à l’autorisation de la FDA, Afergan a déclaré que la start-up cherche maintenant à s’associer avec des entreprises alimentaires, pour « mettre sur le marché des produits laitiers de base comme le lait, le fromage frais, la crème glacée et le yaourt sans compromettre le goût, le prix ou l’expérience ».

En mai, le géant français des produits laitiers Danone avait réalisé un investissement stratégique dans Imagindairy, qui, selon la start-up, visait à ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale. Afergan avait déclaré au Times of Israel l’année dernière que la start-up prévoyait de lancer des produits en Israël avec le groupe Strauss, une fois qu’elle aurait obtenu les autorisations réglementaires nécessaires des autorités sanitaires locales.

La start-up située à Yokneam est composée d’une équipe multidisciplinaire de 30 experts en microbiologie, en systèmes informatiques et en biotechnologie, avec le soutien de The Kitchen FoodTech hub, basé en Israël.

À ce jour, Imagindairy a levé 28 millions de dollars en fonds de démarrage auprès d’investisseurs tels que Target Global, Strauss Group, Emerald Technology Ventures, Green Circle Foodtech Ventures, Collaborative Fund et New Climate Ventures.

 

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