Le total des échanges réalisés chaque année entre Tel-Aviv et ses partenaires africains ne représente que 1,5 % du commerce extérieur israélien, soit environ 1,3 milliard de dollars.

Pour compenser en partie le soutien limité de l’État, les entrepreneurs peuvent aussi s’appuyer sur les réseaux de la Chambre de commerce Israël-Afrique, ainsi que sur ceux du syndicat patronal, la Manufacturers Association of Israel qui tente d’organiser régulièrement des rencontres entre ses membres et leurs homologues africains.

L’Israël Foreign Trade Risks Insurance Corporation, créé en 1957 pour garantir les investissements du secteur privé israélien en Afrique, voit le total de ses engagements augmenter d’année en année – il a doublé pour atteindre près de 2 milliards de dollars –, mais ne couvre que des projets aux montants modestes.

L’Israël Export Institute (IEI), fondé, lui, en 1958, pour faciliter les contacts entre les entrepreneurs et les structures publiques israéliennes ou étrangères, ne mentionne même pas l’Afrique dans ses statistiques économiques.

 

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