L’agence de notation de crédit, Moody’s, a déclaré lundi soir que la guerre au Moyen-Orient porterait l’inflation en Israël à 6,8 % en 2024.

Cela ressort d’un communiqué publié par l’agence une semaine après la publication d’un rapport dans lequel elle plaçait Israël sous révision, en prévision de la possibilité d’abaisser sa note de crédit, en raison des conséquences de la guerre en cours.

Ce taux d’inflation n’a jamais été enregistré en Israël depuis 2003, sur la base des données historiques sur les prix à la consommation publiées par le Bureau central des statistiques israélien.

L’agence de notation s’attend à ce que le déficit budgétaire en Israël atteigne 3,5 % du produit intérieur brut d’ici fin 2023 et 7,8 % en 2024, et que le produit intérieur brut en 2024 atteigne environ 1,4 %.

Ces prévisions diffèrent considérablement de celles publiées par la Banque d’Israël la semaine dernière, lorsqu’elle a annoncé que le taux d’intérêt resterait inchangé à 4,75 pour cent ; Elle s’attend à ce que l’inflation atteigne 2,5 pour cent l’année prochaine et que la croissance du PIB soit de 2,8 pour cent.

Plus tôt ce mois-ci, l’agence de notation Fitch a pris une mesure similaire à celle de Moody’s en plaçant Israël sous révision, tandis que Standard & Poor’s a annoncé qu’elle a revu à la baisse ses attentes concernant la note d’Israël, de stable à négative.

Les prévisions de Moody’s concernant l’économie israélienne sur fond de la guerre dans la bande de Gaza semblent négatives. L’agence alerte contre les risques croissants résultant de la guerre et de la polarisation de la société israélienne.

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