Éric Zemmour, président du parti Reconquête, est revenu jeudi soir sur son déplacement en Israël après les attaques du  Hamas le 7 octobre 2023 qui ont fait plus de 1400 morts et 240 otages.

S’il a salué la « solidarité immédiate », à la fois du gouvernement et de la population française, après le massacre, il a toutefois nuancé ses propos sur l’attitude d’Emmanuel Macron « devenu le président de deux peuples et de deux civilisations sur le sol français, ce qui empêche toute cohérence dans ses prises de positions ».

« Un jour Macron donne satisfaction au premier peuple et le lendemain, comme il est hanté par la peur de la guerre civile et par de nouvelles émeutes, il donne satisfaction au second », a-t-il dénoncé, assénant que la position française sur le conflit était obsolète. « Le Hamas et les groupes islamistes en général ont modifié les conditions du mouvement palestinien qui était autrefois laïc et composé de chrétiens ».

« A Kfar Aza, [là où ont lieu des atrocités] les gens étaient des pacifistes, des humanistes, ils accueillaient des enfants palestiniens pour les soigner ou pour jouer

« Le Quai d’Orsay doit radicalement changer son logiciel car il ânonne des éléments de langage vieux de 40 ans qui avaient leur justification et leur intelligence à l’époque mais qui, pour moi, n’ont plus lieu d’être aujourd’hui », a-t-il expliqué.

Pour lui, la montée de l’antisémitisme est « proportionnelle à la montée de l’immigration arabo-musulmane ». « Les antisémites d’aujourd’hui ne lisent pas Drumont et Maurras mais lisent le Coran », a-t-il lancé, soutenant que « les Juifs sont les premières victimes mais que le tour des Chrétiens viendra ».

« Après samedi, il y a le dimanche. On s’en prend d’abord aux Juifs, et ensuite aux Chrétiens, c’est la logique du jihad », a-t-il affirmé.

« Ce que j’ai d’abord relevé le plus, lors de ma visite en Israël, c’est cette odeur de la mort à laquelle on n’est plus habitué en France ou en Europe et qui vous prend aux tripes. Les barbares jihadistes ont non seulement tué ces gens, qui étaient des civils mais ont ajouté des éléments liquides pour décomposer les corps », a-t-il relevé.

« A Kfar Aza, [là où ont lieu des atrocités] les gens étaient des pacifistes, des humanistes, ils accueillaient des enfants palestiniens pour les soigner ou pour jouer. Ces personnes ont été massacrées en premier, ils ont été désignés par l’ennemi malgré leur désir de paix. Ils voulaient vivre en paix et l’ennemi les a désignés », a-t-il conclu.

I24NEWS. COPYRIGHTS.

Partager :