Le ministre de la Justice Yariv Levin, invité à prendre la parole à la Conférence du Yedioth Aharonoth, s’est montré très critique envers les médias israéliens, leur reprochant leur partialité face au processus qu’il a engagé en vue de modifier le système judiciaire israélien.

Il s’est notamment insurgé contre une information indiquant que ‘l’une des conséquences de cette réforme serait de restreindre la communication en Israël’.

« Quel culot ! s’est-il écrié. Dans quel pays que vous connaissez avez-vous vu des médias dont toutes les chaines centrales diffusent les positions d’un seul côté ? De quel droit faites-vous taire le public ? »

L’intervieweuse lui a alors demandé s’il prévoyait une législation concernant les médias. Il a répondu : « Je ne pense pas que les médias devraient être traités dans la législation. Vous avez besoin d’une communication diversifiée mais vous avez peur d’entendre nos positions. Vous ne nous donnez pas la possibilité de nous exprimer, vous faites peur au peuple en parlant de choses qui n’ont jamais existé. Vous trahissez votre fonction ».

Dans la salle, certains se sont permis de lancer des insultes, et Levin leur a demandé s’ils l’interpellaient pour ses tentatives de créer une véritable démocratie. Levin a ensuite montré la première page du quotidien qui l’avait invité, et son titre : ‘La démocratie est attaquée’.

« Quelle est cette façon de présenter les choses ? Je n’accepterai pas cela. Où exprime-t-il l’opinion d’un large public qui a subi pendant des années les rouages du système juridique ? Où était ce titre lorsque Lapid a refusé de porter l’accord gazier à la Knesset ? Était-ce ce titre lorsque des gens ont été expulsés du Goush Katif et du nord de la Samarie dans une procédure immédiate sans le moindre respect des droits de l’homme ? Qu’est-ce que cette partialité ? ».

(Source : Aroutz Sheva)

 

 

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