La société de capital-risque TLV Partners, dont le siège est à Tel Aviv, a rejoint cette semaine une foule d’entreprises et d’entrepreneurs qui ont averti que la refonte judiciaire prévue par le nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu était une menace pour la démocratie et qu’elle allait nuire à la florissante industrie technologique locale.

« Si la démocratie israélienne est mise à mal, l’industrie high-tech va dépérir – ou elle fuira à l’étranger. Les meilleurs cerveaux partiront ; les entrepreneurs israéliens établiront leur start-up hors des frontières du pays, la notation d’Israël en sera affectée (S&P [Standard & Poor’s] a d’ores et déjà annoncé que la réforme prévue pourrait faire baisser la notation d’Israël) et ainsi de suite, » ont mis en garde les quatre partenaires de la société — Rona Segev, Shahar Tzafrir, Adi Yarel Toledano et Eitan Bek — dans un courrier adressé au public.

« Une industrie entière qui porte le pays sur ses épaules sera dans l’obligation de se mettre en quête d’autres lieux pour pouvoir s’épanouir », ont-ils écrit. « Les dégâts à venir seront énormes et il toucheront tout le monde sans exception – la gauche, la droite, les religieux, les laïcs, les Arabes et les Juifs ».

TIMES OF ISRAEL. COPYRIGHTS.

Partager :