Au 1er janvier, le pays passe à l’euro et intègre l’espace Schengen. Une arrivée de la monnaie unique préparée depuis de longs mois qui devrait faciliter les échanges, mais inquiète tout de même une partie des habitants.

Les pièces s’écoulent dans des bacs au milieu de la fabrique, dans un cliquetis continu. Ces euros tous neufs et brillants sortent de grosses machines où ils viennent d’être frappés.

C’est ici, à Sveta Nedelja, une ville à 20 kilomètres de Zagreb, que sont produites les nouvelles pièces qui seront en circulation en Croatie à partir du 1er janvier. Le pays s’apprête à abandonner sa devise nationale, la kuna, pour passer à l’euro. C’est le vingtième Etat membre à adopter la monnaie commune. La Croatie intègre également l’espace Schengen au 1er janvier, complétant toutes les étapes d’intégration à l’Union européenne, dix ans après son entrée en 2013.

Au vu de la taille très modeste de l’unité de production, il est difficile de croire que l’intégralité des nouvelles pièces croates est frappée ici.

La Monnaie croate, qui abrite la fabrique, a lancé la production mi-juillet. Depuis, le personnel fait les trois huit. «On travaille sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre», insiste Goran Paladin, le directeur de production, en faisant glisser entre ses doigts quelques pièces rouges de cinq centimes expulsées à toute allure d’un tapis roulant.

liberation.fr

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