EUROPE. En 2014, La Suède est devenue le premier pays membre de l’Union européenne à reconnaître l’Etat de Palestine. L’invasion de l’Ukraine, la crise énergétique et la récession économique seront des dossiers lourds que devra gérer le royaume pendant sa présidence semestrielle de l’Union européenne, à partir du 1er janvier. La tâche s’annonce ardue pour son tout nouveau gouvernement de droite, note la presse à Stockholm. Le dossier Israël-Palestine n’est pas considéré comme prioritaire.
Le Premier ministre suédois, Stefan Lofven, a récemment assuré aux membres de la communauté juive que son gouvernement envisageait de renforcer les mesures de lutte contre l’antisémitisme.
Ann Linde, ministre des Affaires étrangères suédoise, s’est déplacée récemment à Jérusalem pour une visite diplomatique visant à restaurer les relations entre les deux pays. Depuis 10 ans, la Suède et Israël entretenaient des relations tendues, qui s’étaient encore détériorées en 2014, lorsque la Suède était devenue le premier pays d’Europe occidentale à reconnaître l’État de Palestine.
Avec cette première rencontre en 10 ans, les représentants des deux pays souhaitent développer leur coopération dans plusieurs domaines, notamment la culture, l’innovation, le commerce, mais surtout la lutte contre l’antisémitisme. Quelques jours seulement après le Forum international contre l’antisémitisme à Malmö, Ann Linde s’est en effet rendue au mémorial de l’Holocauste Yad Vashem, une visite douloureuse mais cruciale.