Au début de septembre, l’Ukraine a réalisé une percée éclair dans les lignes russes, et affirme avoir repris 6 000 km2 de son territoire près de Kherson et de Kharkiv, dans le sud et le nord-est du pays. Ces succès militaires doivent beaucoup aux livraisons d’armes occidentales, qui ont permis à l’armée ukrainienne de se moderniser : blindés de défense antiaériens Gepard Batterie sol-air Nasams Canons Caesar Panzerhaubitze 2000 M777, des obusiers tractés Des chars soviétiques T-72 Missiles antinavires (Harpoon) Missiles antichars (Javelin, NLAW, AT4…) Mëissiles antiaériens (Stinger, Strela, Mistral…) Missiles antiradar (AGM-88 HARM) Bayraktar TB2 Drones suicides, la liste est non exhaustive.

Si les livraisons ont d’abord concerné des armements légers, tels que des lance-missiles portatifs, de nombreux équipements lourds ont ensuite complété le dispositif.

Si l’essentiel de ces équipements provient des USA comme les lance-roquettes multiples Himars, les obusiers tractés M777, les missiles antinavires AGM-84 Harpoon, les missiles antichars (Javelin, NLAW, AT4…), les missiles antiaériens Stinger, les missiles américains, AGM-88 HARM (High Speed Anti-Radiation) et les « drones suicides » Switchblade, d’autres pays ont envoyés des éléments.

La France a fourni des canons Caesar avec des milliers d’obus qui sont des canons de 155 mm monté sur un camion blindé à roues capable de tirer six coups par  six coups par minute à une distance de 40 km.

L’Allemagne a apporté 50 chars antiaériens Gepard et des Panzerhaubitze 2000, canon automoteur de 155 mm à longue distance. De son côté, la Pologne a donné à l’Ukraine 18 engins d’un modèle équivalent d’obusier, le Krab, et lui en a vendu 54 autres.

L’Angleterre est aussi active et le Danemark a fourni ses Harpoon modifiés qui installés sur un camion, devenant ainsi une batterie de défense côtière.

Les drones armés turcs Bayraktar TB2 ont infligé de lourdes pertes à la Russie. Ils peuvent transporter quatre missiles à guidage laser et paradoxalement, l’Ukraine utilise de nombreuses armes soviétiques comme les chars T-72 qu’ils détenaient en propre ou qui  proviennent des stocks de la Pologne et de la République tchèque. Ceux-ci sont équipés d’un canon de 125 mm et de mitrailleuses.

De son côté, la position officielle d’Israël est de ne pas fournir de systèmes offensifs et défensifs avancés à Kiev, au motif que cela porterait atteinte aux « relations sensibles » de Jérusalem avec Moscou, notamment du fait de la présence militaire russe dans la Syrie voisine.

Avant l’invasion de la Russie, Israël aurait également fait échouer un projet des États-Unis visant à fournir à l’Ukraine son Dôme de fer, mais selon The Times of Israël, une entreprise de défense israélienne vient de vendre des systèmes anti-drones à l’Ukraine en passant par la Pologne, avec l’accord implicite du gouvernement.

Source : Le Monde & Israël Valley (résumé) et Times of Israël

 

 

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