Les salariés des secteurs de la finance et de l’assurance perçoivent un salaire mensuel moyen de 23 000 shekels, suivis par les employés des secteurs des fournisseurs d’électricité et d’eau et des services de curage des égouts, qui ont vu leur salaire moyen baisser légèrement à 19 545 shekels en mai 2022 (contre 20 530 shekels en décembre 2021). Ce dernier emploie plus de 30 000 personnes dans un secteur sujet aux monopoles de marché.

Au bas de l’échelle des salaires, le salaire moyen des employés du secteur de l’hôtellerie et de la restauration était de 5 720 shekels par mois. Le salaire minimum en Israël est de 5 300 shekels par mois, soit 29 shekels de l’heure, ce qui indique probablement que de nombreux employés ne travaillent qu’à mi-temps.

Le gouvernement a annoncé à la fin de l’année dernière qu’il augmenterait progressivement le salaire minimum mensuel à 6 000 shekels, soit environ 33 shekels de l’heure, d’ici 2025.

Selon le CBS, il y avait 3,941 millions de salariés en Israël en mai 2022, soit 10,1 % de plus qu’en mai 2021 avec 3,58 millions et 1,1 % de plus qu’en avril 2022 avec 3,89 millions de salariés.

Un rapport de juillet du CBS a noté qu’il y avait plus de 152 000 offres d’emploi en juin 2022, principalement dans le secteur des ventes et services, avec plus de 17 000 postes ouverts dans le high-tech pour les programmeurs et les ingénieurs informatiques.

Une économie forte, une inflation en hausse.

Le mois dernier, la Banque centrale d’Israël a rehaussé son taux d’intérêt d’un demi-point en le fixant à 1,25 %, intensifiant ainsi sa lutte contre une inflation endémique et des coûts du logement qui ne cessent de grimper au sein de l’État juif.

Cette mesure a entraîné une nouvelle hausse des remboursements des prêts hypothécaires à taux variable, s’ajoutant aux prix déjà élevés des logements qui ont augmenté d’environ 15 % au cours de l’année écoulée, soit la plus forte hausse depuis plus de dix ans.

En février, la Banque centrale d’Israël a indiqué qu’elle recommencerait à augmenter graduellement son taux d’intérêt, citant les performances économiques fortes du pays parallèlement à la pandémie et des indications laissant entrevoir « une activité forte continue » – dans un contexte marqué par une crise énergétique croissante entraînée par la guerre menée par la Russie en Ukraine, par un ralentissement des activités économiques en Chine en raison de l’essor du taux de morbidité entraîné par un rebond de l’épidémie de coronavirus et marqué aussi par les perturbations de la chaîne de production globale.

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