INFLATION. En 2021, le taux d’inflation mondial était de 3,4 %. Dans l’Union européenne, il était de 2,6 pour cent. Pour la France, on a calculé une augmentation des prix de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Pour l’année 2022, on s’attend à des valeurs encore nettement plus élevées au niveau mondial.

Selon i24News : « Les banques centrales ont entamé un processus de hausse des taux pour lutter contre l’inflation. En Israël, l’inflation est autour de 4%, soit la moitié de celle des Etats-Unis et de la moyenne des pays européens. L’intérêt réel (déduit de l’inflation) qu’un investisseur perçoit sur le shekel (autour de -2%) est bien supérieur à celui du dollar (-5%) et encore plus de l’euro (-7% sur la moyenne des pays européens.)

De plus, la santé financière d’Israël permet au directeur de la banque d’Israël (1) de mener une politique monétaire encore plus restrictive, sans risquer de provoquer une récession, alors que par exemple aux Etats-Unis, on voit déjà poindre les premiers signes d’un ralentissement de l’économie ».

(1). La Banque d’Israël est la banque centrale d’Israël. Le gouverneur est Amir Yaron depuis le mois de décembre 2018. Le siège est situé dans le quartier Kiryat HaMemshala de la ville de Jérusalem, avec un bureau à Tel Aviv.

À l’indépendance en 1948, le pouvoir d’émission de devises est attribué à la Banque anglo-palestinienne, refondé sous le nom de Bank Leumi en 1950. La politique monétaire et la surveillance bancaire sont toujours contrôlées par le ministère des Finances.

La Banque d’Israël est fondée le lorsque la Knesset approuve la loi qui transfère l’émission de devises et les fonctions de régulations du ministère des Finances à la banque nouvelle ; elle devient en 1955 l’institut d’émission de la livre israélienne. Cependant, le contrôle sur le change avec les monnaies étrangères n’est attribué à la banque qu’en 1978. Devenue complètement indépendante du gouvernement en 1985, la Banque gère la politique monétaire depuis 1992, afin d’atteindre l’objectif d’inflation fixé par le gouvernement israélien (entre 1 et 3 % par an, actuellement, pour ce qui est considéré comme une stabilisation des prix). La Banque d’Israël est également chargée de la gestion des réserves de devises étrangères.

En 2010, la Banque d’Israël était classée première parmi les banques centrales pour l’efficacité de son fonctionnement, selon le IMD’s World Competitiveness Yearbook.

Partager :