Le système Dôme de fer est conçu pour détruire les roquettes dans un rayon de 4 à 70 kilomètres. Selon son fabricant, le Dôme de fer est opérationnel de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, et il est capable de faire face à des attaques simultanées et nombreuses.

Le Dôme de fer est composé de trois éléments principaux :

  • un radar tridimensionnel à balayage électronique de détection et de pistage : le radar ELM-2084 est construit par la société Elta (en) et est capable, selon son constructeur, de localiser une munition tirée à plus de 100 km et suivre 200 cibles par minute ;
  • un ordinateur de gestion de bataille et d’armement (BMC : Battle Management & Weapon Control) : le système est développé par la société mPrest Systems ;
  • un lance missiles : le système lance le missile intercepteur Tamir, équipé de capteurs électro-optiques et de huit ailerons de direction permettant une haute maniabilité.

Le radar détecte les lancements de roquettes, calcule leurs trajectoires, envoie les informations à l’ordinateur central, qui les utilise pour déterminer la localisation de l’impact. Si le projectile constitue une menace, notamment s’il se dirige vers une zone peuplée, un missile d’interception est alors lancé par un tireur depuis un des trois à quatre lanceurs contenant 20 engins composant la batterie de missiles sol-air. Une batterie Iron Dome est suffisante pour protéger une zone urbaine d’environ 150 km2.

Avec quatre unités de lancement entièrement chargées, le nombre total d’intercepteurs disponibles serait de 1 200.

LE PLUS. Le système de défense antimissile Dôme de fer a atteint un taux de réussite de 96 % dans l’interception des roquettes entrantes, alors que des barrages sont lancés, presque de façon ininterrompue, par le groupe terroriste palestinien Jihad islamique depuis vendredi, a déclaré Tsahal dimanche.

Selon les données de l’armée israélienne publiées dimanche matin, le nombre de roquettes et de mortiers lancés vers Israël depuis vendredi soir s’élève à 935. Le Dôme de fer, qui est utilisé lorsque le projectile entrant se dirige vers des zones habitées, en a intercepté 300.

En outre, 160 projectiles ont manqué leur cible et sont retombées dans la bande de Gaza.

Le taux d’interception marque une amélioration continue depuis que le Dôme de Fer, déployé pour la première fois en 2011, a été confronté à son premier test majeur lors de l’opération Pilier de Défense de Tsahal en 2012, lorsqu’il a réussi à abattre 75 % des projectiles entrants vers lesquels il était dirigé.

Ce taux est passé à 80 % de réussite lors de l’opération Bordure protectrice en 2014, et à 90 % lors de l’opération Gardien des murs de l’année dernière, a indiqué l’armée israélienne.

 

 

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