« Contrairement à ce qu’ont rapporté certains médias, aucune instruction n’a été reçue du gouvernement russe pour cesser les opérations de l’organisation fondée par l’Agence juive dans le pays. Par conséquent, tous les programmes et activités se poursuivent comme prévu », a réagi l’Agence juive dans un communiqué alors que plusieurs médias ont affirmé mardi que les exigences de Moscou menaçaient l’avenir de l’Agence juive en Russie et donc l’immigration en Israël des juifs russes.

Ygal Palmor, directeur des relations internationales de l’Agence Juive a assuré mercredi matin à la radio Qualita, que contrairement à ce qui a été relayé « les activités de l’agence juive continuent comme prévu, les envoyés restent sur place et rien ne change ».

Selon M. Palmor, cette information est partie d’une « mauvaise interprétation d’une lettre reçue de la part des autorités russes à l’Agence juive » qui ne mentionnaient que des questions administratives.

L’échange entre l’Agence juive et la Russie est « continu » afin de pouvoir continuer à travailler selon les règles imposées par le gouvernement de ce pays qui exige des « ajustements aux activités et aux procédures administratives ».

« Il n’y a aucune raison de paniquer, le langage de la bureaucratie russe peut paraître parfois très rude, la ministre de l’Alyah n’a rien vérifié et a transformé tout cela en une affaire d’Etat en faisant des déclarations », a déploré M. Palmor.

Cette affaire survient dans un contexte de tensions entre la Russie et Israël depuis le bombardement de l’aéroport de Damas il y a plusieurs semaines.

« Il est possible que les Russes ait choisi l’Agence juive pour envoyer un message au gouvernement israélien », a-t-il supposé en assurant que l’alyah de Russie, qui connaît un record sans précédent, peut se poursuivre « sans aucune entrave ».

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