Marine Le Pen a donné cette semaine une interview au magazine du Yediot Aharonot. Elle suit, en cela, Eric Zemmour, qui avait, lui, fait la une du magazine du Maariv.

L’élection présidentielle française intéresse en Israël et il faut bien reconnaitre que les candidats à l’élection ne s’y trompent pas, ils savent qu’il y a, ici, un électorat à conquérir.

Dans l’interview donnée au Yediot Aharonot, Marine Le Pen revient sur son image auprès de la communauté juive. Les dérives antisémites du Front National ne s’effacent pas uniquement en changeant le nom du parti en Rassemblement national. D’ailleurs, le CRIF se refuse toujours à l’inviter à son traditionnel dîner.

Marine Le Pen avoue aux journalistes israéliens ne pas comprendre ce rejet. Pour elle, son parti a démontré qu’il était  »le meilleur rempart pour les Français juifs contre l’Islam radical ». Et elle ajoute :  »Je suis celle qui agit avec le plus de détermination, qui a le programme le plus fiable pour lutter contre ce phénomène. Pourquoi me regarde-t-on encore avec autant de méfiance? Ce n’est pas juste ».

Yediot Aharonot l’a aussi interrogée sur la façon dont elle gérerait le nucléaire iranien si elle était présidente de la République.

D’après elle, on ne peut pas empêcher les Iraniens de développer le nucléaire civil,  »surtout en ce moment face aux défis énergétiques et climatiques ». Mais elle réfute totalement l’idée d’un Iran doté de l’arme nucléaire :  « La surveillance doit être méticuleuse ».

Lorsqu’on lui demande si la France défendrait Israël en cas d’attaque nucléaire iranienne, elle répond :  « Evidemment, évidemment. Je suis pour une politique équilibrée en temps de pays ou de conflits de faible intensité.

Mais à partir du moment où il y a des agresseurs et des agressés – nous nous tiendrons aux côtés de nos amis israéliens ».

lphinfo.com

 

 

 

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