En mai, son restaurant et son hôtel de charme de la vieille ville arabe ont été brûlés par des émeutiers arabes. Les cendres avaient à peine refroidi que le chef retroussait ses manches pour reconstruire.

Uri Jeremias a pratiqué toutes sortes de métiers, mais c’est dans les cuisines qu’il excelle. Uri Buri, son restaurant de poissons d’Akko, l’ancienne Sant-Jean-d’Acre, est considéré depuis des lustres comme une des meilleures tables d’Israël.

L’homme à la barbe blanche, tel un musicien de ZZ Top, et au regard généreux cultive l’esprit d’aventure. Il a rapporté de ses voyages de jeunesse le goût des autres et l’art d’accommoder les saveurs. Les difficultés ne lui font pas peur.

En mai, son restaurant et son hôtel de charme de la vieille ville arabe d’Akko ont été brûlés par des émeutiers arabes.

Son personnel a échappé de peu aux flammes et un résident de l’hôtel Efendi, pris au piège, a succombé. Les cendres avaient à peine refroidi que le chef retroussait ses manches pour reconstruire.

«On ne va pas partir. Cela donnerait l’impression aux extrémistes qu’ils ont gagné. On ne va pas se laisser submerger. La vie continue, notre langage est la cuisine et notre expression…

lefigaro.fr/

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