Moshé Etzion (88), survivant de la Shoah dont le fils Zeevik avait été tué par une roquette à la fin de l’Opération Tsouk Eitan en 2014 s’est donné la mort dimanche sur sa tombe au jour anniversaire de sa mort.

Moshé Etzion est sorti dimanche matin de son kibboutz Nirim, près de la bande de Gaza pour se rendre au cimetière. Comme il ne rentrait pas après plusieurs heures, sa famille et ses amis se sont inquiétés et se sont mis à sa recherche. Ils l’ont retrouvé sans vie sur la tombe de son fils.

« Moshé avait toujours été très courageux, face à ce terrible deuil comme lors des épreuves qu’il avait traversées en tant que rescapé de la Shoah » explique un proche de l’octogénaire.

Mais apparemment, la mort tragique de son fils avait laissé en lui une douleur insurmontable malgré ses efforts pour remonter la pente et faire bonne figure.

L’an passé, sa famille avait publié un livre retraçant sa vie depuis son enfance à Cracovie, la famine en Sibérie, l’expédition vers Erets Israël par l’Iran et sa vie au kibboutz.

« Son caractère optimiste donnait le sentiment qu’il était capable de remonter sur le ring après chaque coup que la vie lui assénait » dit un membre du kibboutz. Apparemment pas celui de la perte de son fils, assassiné par la même idéologie qu’il avait connue dans sa jeunesse.

Source : LPH (Copyrights).

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