L’appareil, un casque appelé « Optune », est conçu pour des patients adultes et est administré aux patients atteints de cancer du cerveau qui subissent des traitements de chimiothérapie.

TECHNION. « Optune » par Yoram Palti, professeur de physiologie et de biophysique au Technion.

Selon Paris-Match : « Grâce à un couvre-chef d’électrodes baptisé Optune, Novocure permet de prolonger la longévité de patients atteints de tumeurs cérébrales en envoyant des signaux électriques sur les cellules malignes, les empêchant de se dupliquer. Approuvée aux Etats-Unis, cette nouvelle voie thérapeutique est déjà utilisée dans 800 centres de traitement dans le monde.

Ni chimiothérapie, ni radiothérapie, ni chirurgie. La technologie développée par la start-up ouvre une nouvelle voie en misant sur l’électricité pour lutter contre le cancer. Reliés à une batterie portable, quatre patchs adhésifs sont placés sur le crâne du patient. Le système émet des courants alternatifs de faible intensité qui bloquent la mitose, c’est-à-dire la division, et donc la multiplication des cellules malades. A la clé : une réduction de la progression de la tumeur solide et, à terme, sa destruction ».

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Selon Novocure, les champs de traitement des tumeurs sont approuvés dans certains pays d’Europe et au Canada pour le traitement des adultes atteints de glioblastome.

« Optune » est actuellement commercialisé en Allemagne, en Suisse, au Japon et aux États-Unis. Le principal frein de l’appareil reste son prix élevé. Les patients doivent payer $21 000 par mois pour pouvoir porter ce couvre-chef médical.

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POINT 2. PROJET PEGASUS ET NSO GROUP. Pourquoi tant de pays achètent le logiciel espion de NSO Group?

Onze pays sont officiellement clients de NSO Group. La lutte féroce contre le terrorisme islamique explique l’achat du logiciel espion « Pegasus » de NSO Group qui peut pirater les téléphones portables à l’insu de l’utilisateur, permettant aux clients de lire chaque message, de localiser l’utilisateur et d’accéder à la caméra et au microphone du téléphone ».

Le logiciel permet de contrôler un smartphone à distance sans la moindre manipulation de l’utilisateur. Pour accéder au téléphone ciblé, nul besoin de cliquer sur un lien ou d’ouvrir un document, chose qui rend difficile toute suspicion d’infiltration. Une fois introduit, « Pegasus » permet un accès total au téléphone, des échanges de messages à l’activation à distance du microphone et de la caméra.

Les révélations de l’utilisation du programme Pegasus ont eu un impact faible en Israël. La raison? Selon le patron de NSO Group : « c’est une campagne orchestrée dans le but d’entacher la cyber industrie israélienne et, à mon avis, tout l’État d’Israël »

Le ministre des Affaires de la diaspora, Nachman Shai : « La saga des logiciels espions du groupe NSO est très préjudiciable à Israël, y compris en termes de soutien international, et les sociétés de renseignement de surveillance doivent être mises au pas. L’industrie israélienne de la haute technologie est largement admirée et appréciée à l’étranger, mais il s’avère qu’une sorte de programme voyou a pénétré la haute technologie israélienne. Nous devons nous assurer que les entités [telles que NSO] ne sont pas en mesure de jouer le jeu international, car elles nuisent directement aux intérêts diplomatiques israéliens et causent du tort au public juif qui admire Israël en raison de sa high-tech »

Le Saviez-vous? : Selon un article de Télérama : « Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël travaille pour l’entreprise israélienne de sécurité informatique NSO Group, a-t-il annoncé sur Twitter. L’ancien diplomate a confirmé l’information suite à une question d’un journaliste qui s’interrogeait sur sa présence sur le site de l’entreprise NSO en tant que « conseiller principal ».

Gérard Araud a expliqué avoir « récemment rejoint NSO après son acquisition par de nouveaux actionnaires qui se sont engagés à aligner l’entreprise sur les principes directeurs de l’ONU sur les entreprises et les droits humains ».

Conclusion :

Le Ministre de la défense Benny Gantz. « Israël, en tant que démocratie libérale, supervise l’exportation de cyberproduits selon la loi de contrôle des exportations sécuritaires et en accord avec les réglementations sécuritaires internationales, explique-t-il.

Israël a pour politique de permettre l’exportation de cyberproduits, sous supervision, uniquement à des gouvernements, uniquement à des fins licites et uniquement dans l’objectif de prévenir des crimes et des actions terroristes et d’enquêter sur ceux-ci. Les pays qui acquièrent ces systèmes doivent respecter ces conditions. »

 

 



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