Depuis le crash d’un mystérieux appareil en 1947, la petite ville américaine de Roswell est devenue un véritable lieu de pèlerinage pour les visiteurs du monde entier, dont Israël. Simple rappel : « Le général à la retraite Haim Eshed, responsable du programme de sécurité spatiale d’Israël de 1981 à 2010, assure que son pays et les Etats-Unis sont déjà en relation avec une « fédération galactique ».

Selon (1) : « Aux États-Unis plus que partout ailleurs, les ovnis passionnent. Mordus d’ufologie ou simples curieux, les visiteurs sont nombreux chaque année à se rendre dans la ville de Roswell, en plein cœur du désert du Nouveau-Mexique. C’est ici qu’un mystérieux appareil s’est craché en 1947. L’armée s’était rendue sur place pour récupérer les débris et des témoins avaient indiqué à l’époque avoir vu une soucoupe volante. De quoi susciter l’hystérie médiatique, et aussi la naissance d’un mythe.Depuis, la ville est devenue un lieu de pèlerinage, comme le montre le reportage de TF1 en tête de cet article. De nombreux chasseurs d’ovnis s’y rendent pour scruter le ciel à la recherche d’une preuve irréfutable de l’existence des extraterrestres, quand d’autres viennent tout simplement pour y passer leurs vacances.

Avec ses 50.000 habitants, Roswell a plutôt des allures de parc à thème. Dans les rues, les petits hommes verts sont partout, que ce soit sur la façade des restaurants ou des supermarchés, et même sur les boîtes aux lettres. Le musée international des ovnis y a ouvert ses portes en 1991. À l’intérieur, pas grand-chose, hormis des extraterrestres en plastique et des coupures de presse. Et pourtant, ce jour-là, le musée est bondé. « La ville la plus proche est à 350 kilomètres. Les gens viennent de loin. Les bons jours, nous avons jusqu’à 1600 visiteurs. Le matin, les gens font la queue devant le musée », assure Beth Weigand, directrice des lieux.Car ici, beaucoup ne croient pas à la version officielle du fameux crash, selon laquelle un ballon-sonde se serait écrasé dans le désert. À l’instar de Frank Kimbler, qui enseigne à l’Université militaire du Nouveau-Mexique. L’équipe de TF1 l’a rencontré sur le site du crash, où le géologue présente ses découvertes. « Ce sont des débris que j’ai trouvé sur le site du crash de Roswell », lance-t-il en ouvrant une mallette. « Ce sont de petits morceaux de métal. Et il y a aussi le bouton d’un uniforme militaire. Cela prouve bien que l’armée a enquêté sur ce site en 1947 », soutient l’enseignant.

Finalement, le gouvernement reconnaît qu’il y a un phénomène qu’il ne comprend pas– Frank Kimbler, géologue et enseignant à l’Université militaire du Nouveau-Mexique
Après des décennies de secret, le Congrès a ordonné l’an dernier à l’exécutif d’informer le grand public sur les activités de l’unité du Pentagone chargée d’étudier ces phénomènes, qui a été confiée à l’US Navy. « Finalement, le gouvernement reconnaît qu’il y a un phénomène qu’il ne comprend pas. Et qu’il y a une technologie très avancée, qu’il veut comprendre et acquérir », avance Frank Kimbler. L’an dernier, le Pentagone avait déclassifié des vidéos prises par des pilotes de l’US Navy montrant des rencontres en vol avec ce qui semble être des ovnis.Une de ces vidéos date de novembre 2004 et les deux autres de janvier 2015. Sur l’une, on peut voir un objet de forme oblongue se déplaçant rapidement qui, quelques secondes après avoir été repéré par un des capteurs à bord de l’appareil de l’US Navy, disparaît sur la gauche à la suite d’une soudaine accélération. Dans une autre vidéo, on distingue un objet au-dessus des nuages, le pilote se demandant s’il s’agit d’un drone. En avril dernier, une nouvelle vidéo, datant de 2019 cette fois-ci, a également été rendue publique.

On parle de quelque chose capable de se déplacer instantanément d’un point à un autre– Sean Cahill, ancien pilote de chasse au sein de l’US Navy
Ancien pilote de chasse au sein de l’US Navy, Sean Cahill a été témoin de l’un de ces phénomènes inexpliqués lors d’un exercice. Devant la caméra de TF1, l’ancien militaire décrit un objet défiant toutes les lois de la physique. « Il n’y avait pas d’ailes ni de système de propulsion apparent. On parle de quelque chose capable de se déplacer instantanément d’un point à un autre. La vitesse d’accélération est si forte qu’elle tuerait n’importe quel être vivant. Même des composants électroniques n’y résisteraient pas », affirme-t-il. Et au Pentagone, ces images sont prises très au sérieux.Car pour le gouvernement américain, qui doit publier ce mois-ci un rapport attendu, les mystérieux aéronefs aperçus ces dernières années par des pilotes militaires n’ont vraisemblablement rien à voir avec de potentiels petits hommes verts, mais plutôt avec de très réels adversaires des États-Unis, une puissance rivale en opération d’espionnage. Pour encourager les aviateurs à rapporter ces apparitions sans crainte d’être moqués, les militaires ne les désignent plus comme des « objets volants non identifiés » mais comme des « phénomènes aériens non identifiés ». L’objectif étant que les experts militaires et ceux des services de renseignement analysent leurs vidéos et identifient le plus d’aéronefs possibles ».

(1) www.lci.fr

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