SPECIAL ISRAELVALLEY. Excellente nouvelle pour les relations France-Israël. Plusieurs médias en Israël ont déjà donné gagnant Itzak Herzog pour succéder au président actuel Reuven Rivlin, dont le mandat finit après sept ans passés en tant que Chef d’Etat. Amir Peretz, l’ancien ministre de la Défense a retiré sa candidature du poste. Herzog est le fils de l’ancien président israélien Haïm Herzog et le petit-fils du premier grand rabbin de l’Etat d’Israël, Yitzhak HaLevi Herzog. Il a été très proche de Shimon Peres. (Daniel Rouach)

Itzhak « Bouji » Herzog né le à Tel Aviv, est un avocat et homme politique israélien membre du Parti travailliste dont il est le président de 2013 à 2017. Chef de l’opposition au gouvernement de Benyamin Netanyahou de 2013 à 2018, il est également chef de file de la coalition dominante de centre-gauche à la Knesset, nommée Union sioniste et formée pour les élections législatives israéliennes de 2015. En 2018, il devient président de l’Agence juive.Il devrait, si tout va bien devenir en Juin 2021 le nouveau Président de l’Etat d’Israël. Il fait partie des rares politiciens israéliens qui a toujours été aux côtés de la France en Israël. Plusieurs rencontres de la Chambre de Commerce Israël-France  ont eu lieu en sa présence. Il a toujours souhaité être aux côtés de la France, surtout dans les moments les plus difficiles (Bataclan, Charlie hebdo…). (Daniel Rouach).

LE PLUS. Itzhak Herzog est le fils de Chaim Herzog, sixième président d’Israël, et de son épouse Aura. Son grand-père, Yitzhak HaLevi Herzog, avait été le grand-rabbin ashkénaze de Palestine mandataire puis d’Israël.

Il effectue son service militaire comme officier dans l’unité 8200 du service des renseignements pendant quatre ans et est actuellement major de réserve. Il étudie ensuite le droit à l’université de Tel Aviv puis à l’université Cornell de New York. Il travaille dans le cabinet d’avocats Herzog, Fox & Neeman dont son père avait été l’un des fondateurs avant de lancer son propre cabinet.

Itzhak Herzog commence sa carrière politique en 1988, comme secrétaire du Conseil économique et social pendant deux ans. Engagé au sein du Parti travailliste, il rejoint, après un échec aux élections législatives de 1999, le secrétariat du gouvernement d’Ehud Barak jusqu’en 2001. Il est parallèlement président de l’Autorité anti-drogues entre 2000 et 2003.

Élu député à la Knesset lors des législatives de 2003, Itzhak Herzog devient ministre de la Construction et du Logement dans le gouvernement d’Ariel Sharon en 2005. Dans les gouvernements Olmert, puis Netanyahou, il occupe successivement les fonctions de ministre du Tourisme de 2006 à 2007, de la Diaspora, de la Société et de la Lutte contre l’antisémitisme entre 2007 et 2009 et de la Protection sociale et des Services sociaux de 2007 à 2011.

En , le Parti travailliste quitte la coalition dirigée par Netanyahou et Herzog abandonne ses fonctions au gouvernement. Réélu député lors des élections législatives de 2013, il est élu le de la même année, président du Parti travailliste en battant la sortante Shelly Yachimovich par 58,5 % contre 41,5 %. Dix jours après ce scrutin, il rencontre Mahmoud Abbas et réaffirme que sa priorité est la paix par la résolution du conflit israélo-palestinien.

Après la dissolution de la coalition gouvernementale, et à l’approche de nouvelles élections en , Herzog invite les partis Hatnuah et Kadima à unir leurs forces avec le Parti travailliste. Le , Herzog et Tzipi Livni, ministre de la Justice du gouvernement sortant, annoncent qu’ils s’allient pour empêcher Netanyahou de briguer un quatrième mandat.

En , Herzog se présente à la réélection au poste de chef du parti. Il est battu dès le premier tour avec 16,7 % des 52 000 votes. Pour le second tour, il apporte son soutien à Amir Peretz qui est arrivé en tête du premier tour face à Avi Gabbay3,4. C’est toutefois Gabbay qui l’emporte.

En , Herzog est nommé à la présidence de l’Agence juive pour un mandat de quatre ans, malgré l’opposition du Premier ministre Netanyahou qui souhaitait que ce poste revienne à Yuval Steinitz. Sa nomination devient effective en août et il quitte alors son siège de député ainsi que son poste de chef de l’opposition qui revient à Tzipi Livni.

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