CHIEN ET CHATS. Comme chaque crise, la pandémie de Covid a eu ses effets secondaires. La ruée sur le papier toilette, le télétravail à la table de la cuisine, les soirées jeux sur l’ordinateur, les relations sociales en visio ont bien eu lieu en Israël.

Chez beaucoup de gens en Israël, est née l’envie d’un compagnon avec qui ils pourraient partager tout ce temps passé à la maison (surtout au moment où il était interdit de se déplacer) et qui apporterait un peu de légèreté au milieu de toutes ces mauvaises nouvelles. Les ventes de chiens ont bondi en Israël. Actuellement, les races les plus demandées et parmi les plus chères sont les cavaliers king Charles, les poméraniens nains et les shih tzus.

Libération : « Les canins, surtout à Tel-Aviv (qui serait, devant New York, la ville au plus haut ratio de chien par habitant), ont atteint un stade de domestication proche de la sacralisation régressive. Ils ont leurs boutiques, leurs plages, leur festival, leurs gamelles d’eau fraîche dans chaque restaurant et bar. A Tel-Aviv, on vient boire des canons avec son chien, le plus souvent un husky démesuré ou shiba japonais, aussi bling-bling que peu adapté au climat local.

A l’inverse, les chats, eux, rôdent l’air mauvais et malingre, de Tel-Aviv à Jérusalem, sans dieu ni maître, à la recherche d’une pile de croquettes laissée par une vieille dame, tout à leur survie et luttes territoriales. On dit que leurs ancêtres ont été lâchés ici par les Anglais du temps du mandat britannique, afin de traquer les rats. Leurs descendants seraient aujourd’hui aux alentours de deux millions, soit un chat de gouttière pour quatre habitants, un record mondial. A Jérusalem, leur concentration est estimée à 2 000 félins sauvages au kilomètre carré ».

 

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