.L’armée iranienne a depuis longtemps prévu une guerre navale défensive dans le golfe Persique, dans laquelle elle utiliserait sa grande flotte de bateaux d’attaque rapides équipés de missiles antinavires pour lancer des attaques en masse sur ses adversaires dans le golfe Persique, avec pour objectif ultime de fermer le passage du détroit d’Ormuz.
Cette stratégie de guérilla navale pourrait être soutenue par 21 mini-sous-marins de la classe Ghadir produits localement, dérivés de la classe nord-coréenne Yono.
Ces navires de 120 tonnes peuvent filer à onze nœuds et transportent chacun deux torpilles de 533 millimètres. Dans l’ensemble, les eaux littorales peu profondes sont très favorables aux opérations de mini-sous-marins, les interférences des hauts-fonds rocheux et des vagues bruyantes réduisant la portée de détection des sonars et donnant aux mini-sous-marins de nombreuses possibilités de se cacher et d’attendre en embuscade. Dans le haut du spectre des capacités, l’Iran exploite trois sous-marins diesel-électriques de classe Kilo, beaucoup plus grands et plus performants, achetés à la Russie dans les années 1990. Ils peuvent chasser tranquillement dans les eaux de l’océan Indien.
Il y a quatre ans, l’Iran a également lancé son propre sous-marin de classe Fateh, construit sur place. Ce navire de fabrication artisanale peut manquer des caractéristiques modernes, telles que des missiles antinavires ou un système de propulsion silencieux indépendant de l’air, mais il semble constituer une véritable menace, même s’il paraît à la traîne par rapport aux nouvelles armes iraniennes aériennes et terrestres.
Source : National Interest & Israël Valley