Cela fait 40 ans que les deux pays ne se sont pas assis à la même table. Après deux ans de conciliation américaine, israéliens et libanais entament des pourparlers pour déterminer leurs frontières maritimes et se départager une zone de 860 kilomètres carrés que les deux pays estiment être dans leurs frontières économiques.
Une zone très riche en hydrocarbures qu’ils espèrent explorer rapidement afin de développer de nouveaux gisements gaziers en Méditerranée. Cependant pas de pourparlers au sujet des frontières terrestres, dans la région des Fermes de Sheeba.
La rencontre inédite a eu lieu dans une tente dans la ville de Naqoura, à la frontière entre les deux pays -aussi une base de la Finul- sous la médiation des Etats Unis alors que l’ONU aura un rôle observateur.
Jusqu’à présent, aucune rencontre n’avait pu être possible car le Hezbollah membre du gouvernement libanais s’était toujours opposé à des négociations avec Israël. Mais manifestement Beyrouth n’est plus autant disposé à plier sous les exigences du mouvement terroriste chiite accusé d’avoir grandement nuit au pays notamment après la gigantesque explosion au port de la capitale.
Alors bien sûr cette rencontre n’est qu’une première étape. La route est encore longue jusqu’à un éventuel accord. Mais c’est déjà un évènement majeur. Et pour le président Trump un nouveau succès diplomatique qui s’inscrit, à trois semaines des présidentielles, dans le cadre du processus de normalisation dans la région amorcé avec les Accords d’Abraham.
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