Sept levées à plus de 10 millions d’euros annoncées cet été par la French Tech.

L’écosystème français continue, pour le moment, son expansion malgré le Covid-19. Sept start-up ont annoncé avoir bouclé des tours de table supérieurs à 10 millions d’euros. 2020 est une année charnière pour la French Tech qui va tenter de ne pas voir reculer l’investissement dans les start-up – ce qui serait une première depuis dix ans. Les investisseurs prônent dans leur ensemble la nécessité de poursuivre les opérations. Ce qui s’est notamment traduit cet été dans les faits. (Les Echos)

« La crise du Covid-19 a montré l’importance croissante de l’économie numérique dans nos sociétés », a déclaré récemment Bruno Le Maire. « Nous devons protéger nos startups et les aider à se développer face à la concurrence américaine et chinoise. C’est toute l’ambition que nous portons avec ce plan de soutien », avait ajouté le ministre.

Pour Cédric O (Secrétaire d’État chargé du Numérique) : « la France dispose de l’un des écosystèmes d’innovation les plus dynamiques du monde. Cependant, les startups sont aussi fortement affectées par la crise alors que le développement de technologies, notamment souveraines, peut nécessiter de nombreuses années. » C’est dans cette perspective que le gouvernement dit mobiliser des « mesures exceptionnelles » de soutien aux entreprises.

Le gouvernement a révélé son plan d’action pour faire émerger 25 licornes à l’horizon 2025. Une mobilisation de 5 millards € via des investisseurs institutionnels et la création de l’indice Next40 pour accélérer leur visibilité.

Comment faire entrer la France dans le concert des nations championnes du numérique ? La question est vielle comme l’Internet, disons une vingtaine d’années, mais la réponse reste encore à trouver.

Selon France Digitale, association de soutien aux start-up, la France compte désormais 7 licornes, qui ont une valorisation de plus d’un milliard d’euros :  BlaBlaCar, Deezer, Doctolib, Ivalua, Meero, OVH et Veepee. Essentiellement des d’entreprises de services dans les domaines BtoB et BtoC.

C’est deux fois plus qu’il y a un an mais bien trop peu pour tenir son rang, de sixième puissance mondiale, dans cette révolution numérique dominée par les géants du numérique étasuniens et asiatiques.

Sources : Les Echos, La Tribune, IsraelValley.

 

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