Un chiffre peu connu. Plus de 22 % de l’économie israélienne est souterraine. Des baby-sitters jusqu’aux plombiers qui ne délivrent pas de factures, en passant par des travailleurs étrangers ou des ouvriers en bâtiment palestiniens payés en espèces, ou encore les propriétaires terriens évadés fiscaux, sans parler du vol, de l’extorsion, de la prostitution et du trafic de stupéfiants.

En moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’économie souterraine chiffrerait autour des 16 %. Seuls l’Espagne, la Grèce, l’Italie, la Turquie et le Mexique dépassent cette moyenne.

Le terme économie souterraine ou clandestine regroupe trois formes d’activités très différentes : l’économie générée par le travail au noir, les délits économiques ou les activités criminelles ou délictuelles et leur recel. Cependant elles ont toutes au moins trois points communs :

  • elles échappent aux règles économiques et sociales et à l’intervention de l’État ;
  • elles ne donnent lieu à aucun prélèvement obligatoire (fiscal ou social) ;
  • elles faussent le jeu de la libre concurrence par rapport aux activités légales, soit du fait de leur propre activité — travail au noir —, soit du fait de l’intégration de sommes provenant d’activités délictuelles ou criminelles, cherchant à se réinvestir — blanchiment d’argent.
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