Lundi, la Banque d’Israël, qui a décidé de ne pas modifier son taux d’intérêt fixé à 0,1 %, a publié une prévision mise à jour pour l’économie. La Banque envisage une reprise plus lente l’année prochaine que ce qu’annonçaient les prévisions initiales.

Cette annonce de la banque centrale est intervenue alors que les données publiées par le Bureau des statistiques montraient que l’économie avait ralenti de 7,1 % au premier trimestre de 2020, la plus forte baisse en 20 ans. Le ralentissement de l’économie a été plus fort qu’après les attaques du 11 septembre et la crise financière de 2008, a comparé le bureau, alors que les données indiquaient une baisse des dépenses de consommation.

Selon les prévisions actualisées de la Banque centrale, le produit intérieur brut devrait diminuer de 4,5 % en 2020, contre 5,3% dans ses estimations d’avril. Le PIB devrait augmenter de 6,8 % en 2021, contre une croissance de 8,7 % dans l’ancienne prévision.

Le ralentissement de 2020 marquerait la première fois depuis 2002 que l’économie israélienne enregistrerait des résultats de croissance négatifs.

La Banque centrale a indiqué que la plupart des restrictions sur l’économie seraient totalement levées à la fin juin, et le rythme actuel de levée des restrictions a été plus rapide que ce que l’on avait imaginé au départ. Pourtant, la reprise progressive dans la deuxième moitié de l’année « devrait être plus lente qu’annoncée dans notre évaluation d’avril », à cause de l’impact continu des mesures de distanciation sociale et de la possibilité d’une deuxième vague.

Les secteurs qui devraient probablement rester vulnérables, même après la levée des restrictions, seront les industries du tourisme et de l’accueil ; le secteur des exportations alors que la demande mondiale restera faible ; et les startups, qui seront affectées par une forte baisse des investissements.

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